Durant la rencontre avec la presse, le comité de la candidature marocaine au Mondial 2026 a présenté son logo, mais ses membres ont aussi essayé de clarifier quelque peu la stratégie qui sera adoptée. Le président du comité, Moulay Hafid Elalamy, et le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, ont tenté d’expliquer en quoi consistait le cahier des charges imposé par la Fifa.
Selon le quotidien arabophone Assabah daté du 24 janvier, l’instance footballistique mondiale a revu un peu ses conditions et elle s’intéresse désormais aux droits de l’homme et au développement durable. Pour le président de la FRMF, c’est l’occasion pour le Maroc pour élaborer de nouvelles lois dans ce cadre pour coller aux exigences demandées.
En plus de cela, le dossier marocain sera noté par une commission composée de six ou sept personnes. Une notation qui dépendra à 36% de l’infrastructure sportive dont dispose le pays, à 30% des revenus que l’organisation pourra générer et enfin des moyens de transport, des aéroports et des hôtels qui sont disponibles. Ainsi, la composante sportive ne représente qu’une petite partie dans le dossier global, selon le président de la FRMF. Ce dernier poursuit en disant que le Maroc ne sera pas dans l’obligation de bâtir de très grands stades.
La seule exigence de la Fifa dans ce sens, c’est que le stade ou se jouera l’ouverture et la finale doit accueillir 80.000 spectateurs et celui ou se joueront les demi-finales doit avoir une capacité d’accueil de 60.000 personnes. Pour les autres, 40.000 places sont suffisantes selon Fouzi Lekjâa.
Au mois d’avril prochain, une commission de la FIFA visitera le Maroc pour avoir une idée sur les promesses et ensuite elle reviendra entre le 6 et le 7 juin pour voir l’avancement des travaux. Le 13 juin, est la date prévue pour connaître le pays organisateur.