Maroc-Argentine, tout ça pour ça

L'affiche était pourtant prometteuse. Un match de gala contre une sélection prestigieuse à 3 mois de la Coupe d'Afrique des Nations, l'occasion de voir les Lions de l'Atlas se frotter aux stars de l'Albieceleste dans une ambiance de Coupe du Monde, avait de quoi allécher les amateurs de football. Mais il n'en a rien été hier soir à Tanger. Car tout est allé de travers.

Les absents ont toujours...raison

Tout a commencé avec un feuilleton. La venue ou non du quintuple Ballon d'Or, Lionel Messi. Dès le départ, la possibilité que le Barcelonais esquive le voyage à Tanger était évoquée. Elle sera confirmée 4 jours avant le match, après une défaite contre le Venezuela à Madrid. Gêné par une douleur au pubis, la Pulga déclare forfait. Mais avait-il vraiment l'intention  de venir?

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Quelques jours avant Messi, Ángel Di Maria avait dû renoncer lui aussi, blessé à l'entraînement. Ajoutez-y l'absence d'Agüero ça commence à faire beaucoup.

Côté Marocain, Hakim Ziyech, n'était pas en mesure de tenir sa place pour cause de blessure à la cheville. Nordin Amrabat a été laissé à la disposition de son club Al Nasr, et Youssef En-Nesyri a été déclaré forfait de dernière minute, sérieusement blessé au genou. Trois joueurs talentueux que le public marocain affectionne tout particulièrement, mais qui n'ont rien raté.

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Circulez y'a rien à voir

Une incompréhensible agressivité a animé les débats hier soir au stade Ibn Batouta. Dès les premiers contacts, Marocains et Argentins ont montré leur ardeur au combat. À outrance. Au point de hacher complètement la première mi-temps. Plus occupés à montrer les muscles, les acteurs en ont oublié de se créer des opportunités. Mis à part le but argentin, aucune occasion franche ou spectaculaire n'est parvenue à réveiller les spectateurs, et encore moins les télespectateurs.

Autant en emporte le vent

Les conditions de jeu hier soir à Tanger étaient déplorables. Le vent, qui soufflait à près de 20km/h a fortement ralenti les échanges entre les joueurs. Combien de fois a-t-on vu des ballons freinés et des joueurs dans l'incapacité d'aller au bout de leurs actions? Ángel Correa y est parvenu en fin de match pour donner la victoire aux Argentins (0-1). Un éclair dans la nuit.