Fin de Mondial 2018 pour les Lions de l’Atlas après un match d’anthologie contre la Roja espagnole devant de milliers de supporters marocains qui ont fait le déplacement au stade de Kaliningrad. Une fin de parcours entachée du scandale de la VAR et un but gracieusement validé par l’arbitre dans les arrêts de jeu.
À en croire Assabah du 27 juin, Hervé Renard a jeté ses dernières cartes dans cette rencontre pour battre l’Espagne. À commencer par la mise sur le banc du capitaine Mehdi Benatia et la titularisation de Khalid Boutaib, puis Youssef En-Nsery. Le sélectionneur national a ainsi signé un coaching gagnant, puisque les deux joueurs ont marqué à la 13e et à la 81e minutes, tandis que côté espagnol, ce sont Isco (13e) et Iago Aspas (92e) qui ont mis les deux sélections à égalité.
Marqué dans les arrêts de jeu, le 2e but espagnol a provoqué la colère des joueurs, du coach et surtout des 20.000 supporters marocains qui ont assisté à la rencontre et qui ont vivement donné de la voix pour protester contre le refus de l’arbitre de recourir à la technique de la VAR, tandis qu’il en a fait usage pour avantager l’Espagne.
Quelque 33.974 spectateurs étaient présents au stade de Kaliningrad. A part le virage où se trouvaient les fans espagnols, le reste du public, à majorité des Marocains, était totalement acquis à la cause des Lions de l’Atlas.
Cette élimination au premier tour est la troisième dans le parcours des Lions de l’Atlas en Coupe du monde, notamment en 1970, 1994 et 1998 tandis qu’en 1986, l’équipe du Maroc avait été la première sélection arabe et africaine à passer au tour suivant d’un Mondial.