«L’Afrique ne mérite pas la VAR!». C’est le slogan qui sera brandi par les milliers de supporters marocains lors du dernier match de la sélection contre la Roja espagnole. Une manière de protester de façon très civilisée, et qui met la Fifa dans l’embarras, rapporte Al Massae du 25 juin
Appliqué pour la première fois en Coupe du monde, les scandales liés à l’arbitrage vidéo se suivent et se ressemblent au point de soulever la question de son utilité et les conditions de son application qui restent à la discrétion des arbitres.
Comme d’autres sélections, les Lions de l’Atlas ont souffert injustement de cette technologie, notamment face au Portugal alors que les images ont parlé: Noureddine Amrabat a été bel et bien bousculé dans les 18 mètres et Khalid Boutaib a été immobilisé par le défenseur portugais Pepe, permettant à Ronaldo de se débarrasser du marquage et inscrire un but assassin synonyme d’élimination du Maroc.
Malgré l’évidence de ces deux fautes, l’arbitre n’a pas jugé utile d’écarter le doute en faisant appel à la technologie de la VAR, suscitant ainsi la suspicion chez les supporters marocains qui ont décidé de transmettre le message à la Fifa lors du match contre l’Espagne.
En plus du Maroc, la VAR a fait d’autres victimes comme l’Egypte privée de penalty évident lors de sa rencontre contre la Russie, ainsi que le Brésil qui a concédé un but face à la Suisse malgré une faute grossière contre un défenseur de la Seleção.
Même le Portugal a fait les frais de cette technologie, puisque l’attaquant espagnol, Diego Costa, s’était débarrassé de Pepe suite à un violent coup de coude avant de marquer un but pour la Roja. Paradoxalement, le but de l’égalisation marqué par l’Iran contre l’Espagne a été effacé puisque l’arbitre a décrété qu’il fallait utiliser la VAR.
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