Quelques heures seulement avant le début du match entre le Maroc et le Gabon, le capitaine des Panthères, Pierre-Emerick ubameyang, avait balancé une information qui a créé une grosse polémique. Il s’est plaint d’un mystérieux jus d’orange consommé le matin de la rencontre par certains joueurs et le staff, leur causant une forte diarrhée.
Cette histoire, qui ne tient pas debout, a été confirmée par le sélectionneur du Gabon, José Antonio Camacho, juste après la défaite. Ce dernier a affirmé à un média espagnol que la moitié de l'équipe a passé toute la matinée dans les toilettes.
Pour vérifier cette information, nous nous sommes déplacés à l'hôtel (Golden Tulip Farah) où les joueurs gabonais étaient hébergés. Un responsable nous a affirmé qu'une centaine de clients avaient bu le même jus d'orange offert dans le petit-déjeuner aux Gabonais. Aucun client ne s'est plaint de la qualité du jus qui était comme toujours "pur et naturel". La même personne nous a également confirmé qu'aucune réclamation n'a été faite sur ce sujet par l’équipe gabonaise et que l'hôtel décline toute responsabilité sur ce qui est arrivé aux joueurs.
En sortant de l'hôtel, un employé nous a confié que les joueurs gabonais avaient quartier libre la veille du match, et certains d’entre eux ont été même vus en compagnie de filles de joie.
Mais le vrai jus de l’histoire nous a été confiée par une source très proche de l'équipe gabonaise elle-même. En effet, certains joueurs ont passé la veille du match dans une boîte de nuit bien connue à Ain Diab. Selon une employée ils seraient rentrés à l'hôtel vers 6h du matin. Il est impensable qu’ils passent autant de temps à boire du jus d’orange dans une discothèque où l’alcool coule à flots
Selon une autre source proche des Gabonais, le guide des Panthères n'est autre qu’un joueur qui évolue dans un club casablancais. Arrivé il y a à peine un an, il est très introduit dans le milieu africain qui fréquente les bons coins de distraction de la ville économique.
Autant dire que l'affaire du jus d'orange d’Aubameyang n’est qu’un canular pour cacher la virée nocturne de ses coéquipiers. En réitérant cette histoire qui ne tient pas debout, l’entraîneur Camacho a cherché une fausse excuse pour se dédouaner face à une défaite cuisante.
Mais le public et la presse gabonaise n’ont pas été dupes et ont innocenté le pauvre jus d’orange. Ils ont par contre incriminé vigoureusement les responsables de la délégation et l’entraineur qui ont laissé des joueurs faire la fête la veille du match.