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Medhi Benatia: les dessous d’une incompréhension

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Contrairement aux spéculations, Medhi Benatia n’a pas évité les journalistes, hier, après la défaite des Lions contre l’Iran. Détails.
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L’information a fait l’effet d’une bombe! Le capitaine des Lions de l’Atlas aurait refusé de passer par la zone-mixte après la défaite contre le Maroc.

C’est faux. Connu pour sa franchise et son franc-parler, le défenseur de la Juventus Turin, n’a jamais évité les questions des journalistes, même dans les moments les plus difficiles. Mais comment cette fausse-information a-t-elle fuité? Explications…

Les journalistes induits en erreur

Les journalistes du monde entier attendaient Medhi Benatia en zone mixte, pour s’exprimer au sujet de cette défaite amère lors du premier match de Coupe du Monde depuis 20 ans. Sauf que le capitaine était avec le sélectionneur, Hervé Renard, en interview avec beIN Sports, diffuseur officiel du Mondial 2018. Puis les Lions sont restés au chevet d'Amrabat, dont la sortie sur blessure a inquiété le pays. Enfin, certains joueurs ont dû passer par le contrôle anti-dopage pour satisfaire à leurs obligations.

Impatients de connaître la réaction du patron des Lions, les journalistes se sont donc adressés à une officielle de la FIFA. Cette dernière, les a induits en erreur en leur affirmant que Benatia s’est dirigé directement vers le bus. Ne pouvant vérifier l’information auprès de la chargée de communication de la FRMF, qui faisait des aller-retour entre le vestiaire et la zone-mixte, les médias ont pris pour argent comptant les dires de "l’officielle de la FIFA", qui s'est avérée être Iranienne. Un petit peu plus tard, les médias internationaux ont demandé un complément d'information et la réponse fut la même. D'où une confusion totale et inutile. Les journalistes ont donc attendu très longtemps la sortie de Benatia et ses camarades, au-delà d'une moyenne raisonnable dans ce genre de circonstances. Quand les joueurs sont sortis, les médias avaient quitté le stade. Dans pareille situation, le mutisme du service communication de la fédération équivaut à de l'amateurisme. 

Benatia, le symbole des Lions

Cette erreur de communication ne peut, en aucun cas, biaiser l’image du “Capitano”, celui qui, pendant des années, a porté sur ses seules épaules tous les espoirs footballistiques marocains. Le leader de la sélection a incarné à la perfection l’excellence sportive, ce savant mélange de caractère, d’intelligence, de savoir-vivre et d’aura, qui fait qu’en matière de capitaines, le Maroc n’a rien à envier à personne, même pas aux grandes nations du football mondial. 

Ceci n'excuse en rien le360Sport, et ne le décharge pas de sa responsabilité. Mais cela explique certaines choses...

 

Par Le360sport
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2 commentaires /

  • rayan
    Le 19 Jun. 2018 à 08h00
    le coaching d'Herve Renard est forcé frère d'ou tu met da costa a la place d'Harit
  • ZIAD
    Le 15 Jun. 2018 à 20h39
    Mise à part le gardien, personne n'était à la hauteur dans ce match. Même le coaching de Renard était tout simplement illogique et incompréhensible.Je viens de regarder le match Portugal-Espagne, c'était un vrai régal et le Maroc n'a aucune chance .
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