Michel Platini innocenté par la justice suisse, mais la FIFA reste ferme

Platini, ex-président de l'UEFA banni par la FIFA, a été blanchi par la justice civile suisse, dans l’affaire du versement de 2 millions de francs suisses (1,8 million d'euros) en 2011 par l’ancien président de la Fifa, Sepp Blatter a indiqué Le Monde.

L'ancien n° 10 de l'équipe de France, s'est exprimé sur ce sujet dans un communiqué ce samedi. "Je suis heureux de recevoir confirmation par un courrier du Procureur Cédric Remund, Procureur de la Confédération auprès du Ministère Public de la Confédération, que je n'ai jamais été ni visé, ni ne serai incriminé dans le cadre de la procédure pénale visant Sepp Blatter et portant sur la rémunération versée en rétribution de mes activtés de Conseiller du Président de la FIFA entre 1998/1999 et 2001/2002." 

Suspendu quatre ans, jusqu’en octobre 2019, de toute activité liée au football, Platini a ajouté qu’il espérait que la FIFA aurait "le courage et la décence" de lever sa suspension après cette décision de justice.

Mais la FIFA semble vouloir rester ferme et rappelle la raison pour laquelle le Français a été suspendu: "M. Platini a été suspendu pour violation du code d’éthique. La décision a été maintenue par le Tribunal arbitral du sport (TAS) qui a confirmé les accusations mais a réduit la durée de la suspension ", de six à quatre ans, a réagi, samedi matin, la FIFA dans un communiqué. "Les éléments d’un acte criminel dans la loi suisse sont différents de ceux pris en compte pour un acte prévu par le code d’éthique de la FIFA", a précisé la fédération.

Mais, Michel Platini a prévenu que, si l’instance internationale ne mettait pas fin à sa suspension, ses conseils "lanceront toutes les procédures nécessaires pour la casser".