L'affaire du joueur des Pharaons, Amr Warda, fait parler d’elle en dehors des frontières de l'Egypte, qui abrite en ce moment la Coupe d’Afrique des nations. Le milieu de terrain du club grec Atromitos est accusé de cyber-harcèlement sexuel et il a été exclu de la sélection le 26 juin dernier à la suite du match contre le Zimbabwe, pour cause de «comportement immoral».
Sauf que cette suspension fut de «courte durée», semble s’indigner le site d’information suisse 20min.ch. En effet, le joueur a présenté ses excuses aux fans et à sa famille, mais jamais aux victimes, a été réintégré sous la pression de ses coéquipiers, et notamment de Mohamed Salah qui a plaidé en sa faveur.
L’idole du peuple égyptien a réagi après cette histoire sur son compte twitter. «Les femmes doivent être traitées avec le plus grand respect. “Non” veut dire “non”. Ces choses sont et doivent rester sacrées», a écrit la star de Liverpool.
Sauf que ce soutien à la cause féminine n’a pas duré longtemps, avant que Mohamed Salah ne fasse deux tweets pour soutenir son coéquipier: «Je pense aussi que nombreux sont ceux qui ont fait des erreurs et peuvent changer en mieux. Ils ne devraient pas être envoyés directement à la guillotine». Ou encore: «Nous devons croire aux deuxièmes chances».
La position et la maladresse de Salah ne passent pas. Le journal suisse rappelle d'ailleurs que l’Egypte est un pays très touché par le harcèlement sexuel, à tel point que 60 % des Égyptiennes en ont été victimes selon une étude de l'ONU datant de 2017.
20min.ch rappelle même qu’Amr Warda est connu pour ses nombreuses dérives. En 2017, son prêt au club Feirense (Portugal) a rapidement foiré, puisque, d'après ses coéquipiers, il aurait causé des violences auprès de femmes de joueurs. Finalement, c’est le top-modèle anglo-égyptien Merhan Keller, qui s'est plainte de recevoir constamment des messages du joueur égyptien en question, qui a réussi à le coincer.
