La source explique ensuite comment Munir Mohamedi et Yassine Bounou souhaitent tous deux succéder au Ballon d’Or 86. Les deux portiers ont de nombreux points communs. Grands de taille (1m92 pour Munir, 1m95 pour Bounou), ils excellent dans les sorties aériennes et sont bons sur la ligne.
Nés à l’étranger (en Espagne pour Mohamedi, au Canada pour Bounou, ndlr), ils ont brillé pour la première fois en D2 espagnole lors de la saison 2016-2017 (Mohamedi à Numancia, Bounou à Gérone).
Munir Mohamedi est un peu plus serein vu qu’il a les faveurs de Renard. Convoqué pour la toute première fois en 2014 par Zaki (qui était alors sélectionneur), le portier s’est imposé dans les cages marocaines sous l’ère Hervé Renard. Il est devenu un des intouchables et s’est illustré lors du troisième tour des éliminatoires de la Coupe du Monde en encaissant 0 but en 6 matchs.
Mais la situation de Mohamedi en club est compliquée. Cette saison, il n’a joué que des matchs de Coupe d’Espagne: face au Real Oviedo, au Sporting de Gijón, à Malaga (aller-retour), et au Real Madrid (aller-retour).
Bounou, lui, est à l’aise à Gérone et joue en première division contrairement à son compatriote. Alors que son équipe a été promue l’an dernier, le Marocain compte 6 clean-sheet à son actif et le club est classé 9e de Liga. Le joueur, considéré comme le deuxième gardien du Maroc, changera-t-il de statut chez les Lions de l’Atlas? Sera-t-il titulaire cet été en Russie?