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Mondial 2018: les stades, du joyau de Kazan aux polémiques de Saint-Pétersbourg

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De l'écrin de Kazan au stade à scandales de Saint-Pétersbourg, la Russie va accueillir le Mondial-2018 dans 12 stades situés dans 11 villes de ce vaste pays, parmi lesquels quatre terrains utilisés également pour la Coupe des Confédérations débutant le 17 juin.
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Capacité: 81.000 places L'enceinte la plus célèbre de Russie s'est longtemps appelée "stade Lénine" et a accueilli ses premiers matches dès 1956 avant les jeux Olympiques de 1980. Renommé Loujniki en 1992, il a été complètement rénové afin d'être prêt pour le match d'ouverture et la finale du Mondial-2018 qui y seront joués.

La finale de la Coupe de l'UEFA en 1999, la finale de la Ligue des champions en 2008 et les championnats du monde d'athlétisme en 2013 s'y sont déroulés. Après plus de deux ans de travaux, le nouveau Loujniki doit être opérationnel à l'automne. 45.000 places Construite en 2014, l'Otkrytie Arena est le stade du Spartak Moscou, qui a gagné début mai le championnat de Russie. L'Arena accueillera trois matches de la Coupe des Confédérations avant d'ouvrir ses portes aux supporters du Mondial-2018.

68.000 places La construction du stade a débuté en 2007 mais le projet a été plusieurs fois modifié et son budget a explosé, atteignant 672 millions d'euros, selon des médias russes. Tout juste à un mois du match d'ouverture de la Coupe des Confédérations, une nouvelle pelouse y a été posée, l'ancienne ayant été jugée trop fragile et vite endommagée.

Le stade, qui doit devenir le terrain du Zenit Saint-Pétersbourg, a également été sous le feu des critiques après des révélations dans la presse selon lesquelles des travailleurs illégaux en provenance de Corée du Nord avaient participé à sa construction. 45.360 places Terrain de jeu du Rubin Kazan, double champion de Russie, cet édifice a été inauguré en 2013 à l'occasion des Jeux universitaires d'été et a accueilli les Championnats du monde de natation en 2015.

Capitale de la république musulmane du Tatarstan, Kazan ambitionne de devenir un important centre sportif international, notamment grâce à la Coupe des Confédérations puis au Mondial.

47.600 places Situé dans la station balnéaire de Sotchi, sur les rives de la mer Noire et au pied des montagnes du Caucase, le stade Fisht est devenu mondialement connu avec les cérémonies d'ouverture et de clôture des jeux Olympiques d'hiver-2014. Depuis, il a été adapté aux compétitions de football et a rouvert ses portes en mars 2017 pour un match entre la Russie et la Belgique. Il accueillera des matches de la Coupe des Confédérations et de la Coupe du monde.

35.000 places Situé près des montagnes de l'Oural, à quelque 1.500 km à l'est de Moscou, le stade a été construit en 1957. Cette perle d'architecture soviétique fait actuellement l'objet de vastes travaux de rénovation alors que les autorités locales cherchent à donner un nouveau souffle à la ville, où les Bolchéviques ont assassiné en 1918 la famille du dernier tsar de Russie, Nicolas II.

45.000 places Volgograd, ex-Stalingrad, a été le théâtre de la bataille la plus sanglante de la Seconde Guerre mondiale, prélude à la défaite de l'Allemagne nazie. Le stade, actuellement en construction, doit accueillir quatre matches du Mondial-2018 avant d'être remis au club local du Rotor Volgograd.
 
45.000 places La ville de Saransk, en Mordovie, est connue à l'étranger, notamment en France, pour être le lieu de résidence officiel en Russie de Gérard Depardieu. L'acteur a obtenu la citoyenneté russe en 2013 après avoir quitté la France pour protester contre des taxes qu'il jugeait trop élevées sur les plus hauts revenus. En Russie, cette ville de 300.000 habitants est surtout célèbre pour ses nombreux camps de détention.

Saransk compte sur le Mondial pour améliorer son image grâce à un tout nouveau stade en passe d'être achevé.
45.000 places Le stade de Samara, une ville située sur les bords de la Volga, est achevé à 65%, bien que sa construction pour un montant de quelque 300 millions de dollars ait commencé en 2014. Les autorités assurent qu'il sera prêt à temps pour le Mondial, malgré l'envolée des coûts de construction.

45.000 places A l'époque soviétique, Nijni Novgorod -- appelée alors Gorki en l'honneur de son citoyen le plus célèbre, l'écrivain Maxime Gorki -- était une ville militaire "fermée" où les étrangers n'avaient pas le droit d'entrer. Ayant retrouvé son ancien nom, elle cherche à rompre avec son passé industriel et soviétique lors du Mondial. La pelouse du nouveau stade doit être posée en juillet et les derniers travaux achevés en décembre.

45.000 places Rostov-sur-le-Don est situé juste à 60 km de la frontière avec l'est de l'Ukraine, où un conflit armé entre rebelles prorusses et forces de Kiev a fait plus de 10.000 morts depuis 2014.

Malgré la guerre toute proche, la ville est résolue à se concentrer sur le football. Le nouveau stade, en cours de construction, doit ouvrir ses portes en novembre. Après la Coupe du Monde, il sera remis au club local du FK Rostov.

35,000 places Kaliningrad est une enclave russe au sein de l'Union européenne, située entre la Pologne et la Lituanie, sur les rives de la mer Baltique. Connue autrefois sous son nom allemand Konigsberg, la ville natale du philosophe Emmanuel Kant, est passée sous contrôle russe après la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Quatre matches du Mondial doivent se jouer dans le tout nouveau stade, qui doit être fini d'ici la fin de l'année.

Par Le360 (avec AFP)
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