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Mondial 2018: pourquoi le Maroc ne doit pas craindre le Portugal

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Future adversaire des Lions de l’Atlas au Mondial, la sélection portugaise n’est que l’ombre d’elle-même depuis son sacre à l’Euro 2016.
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Les meilleures plaisanteries sont les plus courtes. Cette maxime résume à merveille l’état de santé de l’équipe nationale du Portugal, championne d’Europe en titre.
Depuis leur sacre face aux Français, les futurs adversaires du Maroc au Mondial russe ont perdu de leur superbe. À l’exception de Cristiano Ronaldo, Joao Moutinho, Ricardo Quaresma, Anthony Lopes, Rui Patricio, qui tiennent leurs rangs avec leurs clubs, le reste des 23, sacrés au stade de France en 2016, sont plus proches des soins intensifs que de la grande forme olympique. Alors, les Lions de l’Atlas doivent-ils craindre cette Selecção? Franchement, non! Et voici pourquoi…

Parce qu’ils ne sont pas beaux à voir

Pour ceux qui n’auraient pas suivi l’Euro 2016, voici un petit résumé du parcours des coéquipiers de CR7 à l’Euro 2016. Au premier tour, les Lusitaniens ont terminé troisièmes de leur groupe après trois nuls contre l’Islande (1-1), l’Autriche (0-0) et la Hongrie (3-3). En gros, si l’UEFA n’avait pas changé son règlement et passé à un tournoi à 24 équipes, les futurs champions n’auraient même pas franchi la phase de poules.
Aux huitièmes, il leur a fallu 120 minutes pour venir à bout de la Croatie (1-0). Au stade des quarts, même refrain: ils arrachent leur qualification aux tirs au but après un match nul (1-1) contre la Pologne. Au dernier carré, un succès (2-0) face au Pays de Galles. La fin de l’histoire, elle, tout le monde la connaît, un hold-up à Saint-Denis face aux Bleus (1-0). Conclusion, à l’exception de la France, les Portugais ont fini sur le toit de l’Europe sans avoir affronté les nations du Top 10 mondial. Pas de quoi en être si fier. 

Parce que leur équipe bat de l’aile

Sur un nuage depuis leur triomphe face aux Bleus, les Portugais ont pris un sérieux coup derrière la tête avec leurs clubs respectifs. À l’image de Renato Sanches, élu meilleur espoir du dernier Euro et Golden Boy 2016. Méconnaissable et très peu utilisé au Bayern, il rejoint Swansea l'été dernier, sous forme de prêt, avant de se blesser. Mais que dire d’André Gomes qui, après deux grandes saisons à Valence et un très bon Euro, il décide d’aller cirer le banc du FC Barcelone.

Autre cadre en perdition: Joao Mario. Ses prestations au Championnat d'Europe avaient convaincu l'Inter Milan de verser 40M€ (+5 de bonus) au Sporting CP. Résultat: Il n'a jamais convaincu Luciano Spalletti, le coach des Nerazzurri. Depuis six mois, il a rejoint West Ham, la grande déception de la Premier League, sous forme de prêt. Même son de cloche pour le vétéran Bruno Alves (36 ans) qui a changé deux fois de club après l’Euro, Cagliari et Glasgow Rangers, sans confirmer pour autant.

Nani, auteur de trois buts pendant l'Euro, est, quant à lui, que très peu utilisé par la Lazio où il est prêté par Valence. Et Eder, auteur du but du titre à l'Euro, n'a marqué que trois fois en 21 matchs toutes compétitions confondues sous le maillot du Lokomotiv Moscou. De quoi avoir des doutes sur la solidité de cette Selecção cuvée 2018…

Par Adil Azeroual
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