Dans une interview accordée au quotidien La Tribune de Genève, le patron de la Fifa, Gianni Infantino, a déclaré que l’instance mondiale du football ne s’oppose pas à l’organisation du Mondial 2026 par le Maroc et qu’il revient aux fédérations des différents pays de voter ou pas pour le royaume le 13 juin.
Selon Al Massae du 6 juin qui a repris de larges extraits de cette interview, Infantino a révélé que la candidature du trio États-Unis-Canada-Mexique promet certes de rapporter le double des recettes envisagées par le Maroc, mais que cela ne constitue pas un critère pour écarter la candidature marocaine.
Concernant les éventuelles pressions politiques comme la mise en garde de Donald Trump, Infantino en a minimisé la portée en déclarant: «J’espère que les pays votants vont analyser le rapport et décider en fonction de ce qu’ils estiment bon pour le football… Evidemment, certains utilisent le football pour d’autres intérêts, y compris politiques. Mais cela fait partie de la vie, de la manière dont fonctionne le monde. On doit vivre avec la récupération du football, même si je ne suis pas d’accord.»
Le patron de la Fifa a également défendu le travail de la Task Force dont il a qualifié la mission de réussie malgré les pressions subies. Tout en louant la supériorité de l’offre technique nord-américaine, il a déclaré que la note inférieure du Maroc (2,7 contre 4 pour ses concurrents) est justifiée par l’existence de certains risques liés aux infrastructures sportives du royaume.
