Maroc 2026 défendra donc ses chances lors du prochain congrès de la FIFA pour organiser la Coupe du Monde. En effet, il y a de la joie, mais pas seulement. Explications.
La FIFA veut sauver sa réputation
“Gianni Infantino privilégie le dossier nord-américain“, “La Task Force cherche à éliminer le Maroc”, “Donald Trump met la pression sur la FIFA”… Ces formules ne datent pas d’hier, elles ont été martelés tout au long de ces derniers mois par l’ensemble de la planète football.
La CAF, en la personne de son président Ahmad Ahmad, a lancé les hostilités en multipliant ses offensives contre l’instance dirigeante du football mondial pour défendre les intérêts du Maroc. Même son de cloche pour le président de l’UEFA, Aleksander Čeferin, qui a exigé que les deux dossiers soient départagés à travers le seul vote du 13 juin à Moscou. Avant que la presse internationale ne s’indigne devant le pouvoir discrétionnaire de la Task force de la FIFA, qui visait clairement à éliminer le dossier Maroc 2026.
Devant cette avalanche de critiques, le patron de la FIFA n’avait qu’une seule issue: valider l’offre marocaine au même titre que celle du trio nord-américain, États-Unis, Canada et Mexique.
Désormais, la décision de sélectionner l'une des deux candidatures pour accueillir la Coupe du monde 2026 sera prise par le 68e Congrès de la Fédération internationale le 13 juin à Moscou.
Un présent funeste
Le communiqué de la FIFA précisait qu’après “une évaluation approfondie des cahiers des charges respectifs et des visites des associations membres concernées” il a été décidé de retenir les dossiers des deux candidats. Tout en rappelant qu'en vertu du règlement sur les appels d'offres, la FIFA a établi un mode d'évaluation des offres comprenant trois éléments: l'évaluation de la conformité des offres, l'évaluation globale des risques et l'évaluation technique. Avant d’ajouter que l'aspect technique de ce mode adopte un système de notation pour évaluer et attribuer un score à chacun des neuf critères retenus (infrastructures, revenus etc…).
Jusque-là tout va bien. Mais en jetant un petit coup d’oeil sur les scores attribués aux deux parties, un constat se dégage naturellement. Avec une note de 4.5/5, le dossier nord-américain est automatiquement placé en pole position, contrairement au dossier marocain qui n’a hérité que d’une note de 2.7/5.
Une manoeuvre bien calculée de la part de la FIFA pour pousser les 207 fédérations à ne pas voter pour Maroc 2026, le 13 juin prochain. Une idée de “Gianni”!
7 commentaires /
Ne reste plus qu'à Trump de faire menacer les "pays de merde" et les quelques autres plutôt neutre seront ratisser par les cotations de "l'US force".
Le tour et joué !
battre jusqu'au bout pour attirer le plus de votes. Viva le Maroc