Choisi pour incarner la campagne du Royaume dans cette course à l'organisation du Mondial, le ministre de l'industrie et du commerce a très vite marqué son territoire. MHE s'est tout de suite accaparé le leadership au détriment de ses collègues du gouvernement, notamment Rachid Talbi Alami, à l'occasion d'un recadrage violent. Le ministre de la jeunesse et des sports avait eu la mauvaise idée de nommer les villes marocaines qui allaient abriter les matchs du Mondial, ce qui a eu le don d'irriter le patron de Maroc 2026.
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Un mois plus tard, le spot de la candidature marocaine au Mondial a été divulgué. Stupéfaction générale. Sans rythme, mal réalisée, avec un manque absolu de storytelling, la capsule destinée à créer un élan derrière Maroc 2026 a immédiatement été moquée par la toile et les médias locaux. En laissant ses équipes agir sans contrôle, celui qui se définit comme un homme de goût n'a pas rendu service aux siens, et a échoué dans sa recherche d'une mobilisation populaire. L’impact de ce film catastrophique est considérable.
D’une façon générale, MHE a négligé un paramètre très important dans la communication : la ferveur populaire. Le Maroc est un pays de football et la clameur du peuple aurait pu voler très haut dans les réseaux sociaux et la presse si une campagne incitative avait été conçue pour porter tout un chacun à défendre la candidature marocaine. Ce qui aurait pu faire la différence avec United 2026, la majorité des citoyens américains marquant du désintérêt pour la candidature de leur pays.
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