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Mondial 2026: Donald Trump appelé par les siens à faire profil bas... pour les aider

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Kiosque360. Sénateurs démocrates et républicains ont dépassé leurs clivages pour demander au président Donald Trump de faire profil bas pour aider la candidature des trois pays de l’Amérique du Nord. Un signe de la vulnérabilité du dossier américain?
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Pas moins de 44 sénateurs américains des camps démocrate et républicain ont signé une lettre adressée au président Donald Trump pour l’exhorter à soutenir le dossier de la candidature du trio composé du Mexique-Canada-États-Unis, indique Al Massae du 23 février. L’auteur de cette initiative, le sénateur démocrate Mark Warner, a demandé à Trump de se montrer plus souple dans sa diplomatie et envoyer des signes positifs aux pays votants dans le but d’obtenir leur adhésion au projet des trois pays de l’Amérique du Nord.

Citant en exemple les millions d’Américains qui jouent au football au niveau des écoles à titre récréatif ou professionnel, ainsi que le melting-pot des cultures, des identités et des races qui composent l’Amérique du Nord, le groupe de sénateurs a demandé l’intervention de Trump dans le but d’approfondir la relation entre les citoyens américains et la communauté mondiale du football. La lettre a également rappelé les retombées économiques de l’organisation de cette compétition sur les trois pays et particulièrement pour les villes qui vont accueillir une partie des 80 matchs prévus pour ce Mondial à 48 pays.

Selon Al Massae, le fait que les sénateurs démocrates et républicains dépassent leur divergence et forment une coalition qui va dans le même sens est un signe avant-coureur de la panique du comité d’organisation United 2026 qui voit en le Maroc un véritable challenger qui risque de lui rafler l’organisation de la compétition.

Cette demande au renfort faite à Donald Trump tombe quelques semaines après les critiques émises par Sunil Gulati, l’ancien président de l’US Soccer, au président américain qui a musclé les procédures d’octroi de visas et de permis temporaire de travail. Soit l’opposé des conditions exigées par la FIFA aux pays qui veulent organiser le Mondial.

En clair : il va falloir que Donald Trump soit plus souple et moins agressif dans ses relations à l’international, ce qui est loin d’être gagné d’avance et c’est ce qui représente une carte à exploiter par le Maroc.

Par Ismail El Fassi
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