Les problèmes s’accumulent pour la candidature nord-américaine à l’organisation de la Coupe du monde de football 2026. Depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison blanche, le rêve pour le Mexique, le Canada et les Etats-Unis d’organiser la Coupe du monde s’éloigne de plus en plus, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition du week-end (29 et 30 avril). Selon nos confrères arabophones, de plus en plus de voix s’élèvent aux États-Unis pour critiquer cette candidature collective, estimant que les États-Unis avaient les moyens d’organiser seuls ce mondial.
Le pays de l’oncle Sam dispose de pas moins de 137 stades de football, ce qui démontre la force du pays en termes d’infrastructures footballistiques. Sans parler de la profusion des liaisons aériennes et des infrastructures routières et hôtelières, indique Al Massae. Les opposants américains à la candidature collective estiment que leur pays dispose d’assez d’expérience en matière d’organisation d’évènements sportifs internationaux, à l’instar de la Coupe du monde 1994 ou les Jeux olympiques d’Atlanta, et n’ont donc pas besoin d’autres pays pour les aider à organiser le Mondial.
Autre obstacle rendant compliquée l’organisation de la Coupe du monde 2026 par le triptyque États-Unis, Mexique et Canada : la présidence Trump. Depuis son arrivée au pouvoir et sa législation stricte concernant l’immigration, l’on voit mal comment ces trois pays peuvent organiser une telle compétition alors qu’un mur en béton sépare les Etats-Unis du Mexique.