Couché sur 386 pages, contre 500 pour le trio nord-américain, le dossier de candidature du Maroc à l’organisation du Mondial 2026 a fait valoir ses avantages comparatifs en quatre langues, rapporte Al Akhbar dans son édition du 28 mars. Selon les informations révélées par la FIFA, le royaume a mis en avant la sécurité des visiteurs et la quasi-absence de l’usage des armes, contrairement au Mexique ou aux États-Unis où les fusillades sont légion, ce qui fait du débat sur la libre circulation des armes à feu une préoccupation nationale.
Pour se défendre au niveau du volet sécuritaire, le trio nord-américain a mis en valeur l’historique de ces pays qui avaient accueilli par le passé de grandes compétitions sportives sans que la sécurité des visiteurs ne soit menacée, et cela malgré la prévalence du crime dans ces pays.
Côté budget, le Maroc a indiqué que la préparation de la compétition engagera un budget de 15,8 milliards de dollars, dont 2,1 seront déboursés par le gouvernement marocain, auxquels il faut rajouter 620 millions de dollars pour renforcer les stades qui accueilleront les matchs et ceux des entraînements. Sur ce point, les concurrents du Maroc n’auront besoin que de 30 à 40 millions de dollars pour changer les pelouses des dizaines de stades déjà opérationnels.
Côté billetterie, le dossier marocain table sur la vente de 3,5 millions de billets qui rapporteront à la FIFA près de 785 millions de dollars. Pour réussir cet exploit, le royaume mise sur un taux de remplissage des 14 stades estimé à 90 %, particulièrement en ce qui concerne le match d’ouverture et de clôture, ainsi que les demi-finales. De leur côté, les concurrents du Maroc ont promis à la FIFA des revenus estimés à 1,8 milliard de dollars moyennant la vente de 5,8 millions billets.