“Le CIO, ayant vu les moyens déployés de part et d'autres, a convié les deux parties à un compromis qui stipulae que les deux pays s'entendent pour trancher du sort de l'un et de l'autre pour organiser les JO 2024 et 2028”, explique Richard Naha.
Concernant les Coupes du monde 2026 et 2030, et devant la situation délicate où se trouve la FIFA qui tente de contenter les uns et les autres, l’hypothèse de mettre les deux protagonistes autour d’une table paraît comme une sortie honorable pour l’instance footballistique présidée par Infantino. Une aubaine pour l'homme qui prétend vouloir prendre ses distances avec le passé “sale” de la FIFA au sujet de l’octroi de l’organisation du Mondial.
Le Maroc a toujours été victime de ces "pratiques" _qu’on espère révolues_ lors de ses quatre précédentes candidatures. La Task Force instaurée par Infantino en mécontente plus d’un. Et beaucoup y voient une élimination avant le vote du dossier marocain. Si cela s’avère vrai, la FIFA perdrait en crédibilité et son président pourrait également mettre en danger sa prochaine réélection.
L’exemple du CIO pourrait donner des idées au président Infantino selon Richard Naha. “Nous avons deux candidatures qui semblent être solides. Pour ne pas frustrer les uns et les autres, il serait souhaitable que la FIFA attribue la Coupe du Monde 2026 au Maroc, qui ne l'a pas encore organisée, et celle de 2030 au Bid nord-américain”, propose notre confrère.
Et de conclure que ce compromis pourrait éviter des tensions inutiles dans un milieu du foot où l'on sait que les intérêts des uns et des autres sont importants.
Problème? L'Uruguay compte bien fêter le centenaire de la première coupe du monde en accueillant l'édition 2030. La Chine est aussi un candidat potentiel. Mais comme le disaient jadis les rappeurs français d'I AM, "demain c'est loin"...
1 commentaires /