Maintenant que la défaite est consommée face au trio nord-américain, l‘heure est à l’analyse du vote du 13 juin. Qui a voté pour qui? Quelles sont les voix qui ont fait basculer le verdict en faveur de United 2026?
La pression Ahmad Ahmad
En dépit des menaces de Trump et les votes politiques contre le Royaume de certains pays traditionnellement hostiles à notre intégrité territoriale, le Maroc n’a pas perdu beaucoup de voix en Afrique.
Des 53 fédérations du continent qui ont voté, seules 11 voix sont allées à United. On s’attendait à plus de dégâts. Mais il semble que l’influence, voire la pression de Ahmad Ahmad, président de la Confédération africaine de football a donné ses fruits, permettant à l’Afrique de rester unie, ou presque, derrière la candidature marocaine. La voix du Ghana éliminé du vote n’aurait rien changé au verdict final. Il faut souligner que l’interférence politique n’a pas trop influé sur le vote du continent.
L’Europe tourne le dos au Maroc
De son côté, l’Europe a massivement voté pour United 2026. Plus pragmatiques, les Européens ont privilégié la raison au cœur. Ils ont jugé le dossier américain plus solide et plus rentable.
Hormis les amis traditionnels du Maroc comme la France et la Belgique, l’UEFA a majoritairement voté pour le trio nord-américain. Des 55 voix du vieux continent, le Maroc n’en obtient que 11. L’Espagne n’a pu voter puisque son président était en conférence de presse pour limoger Lopetegui, le sélectionneur de la la Roja. La Slovénie s’est abstenu.
Le Conmebol et la Concaf sans surprise
Alliée incontestable de ses voisins du Nord, la confédération sud-américaine (CONMEBOL) qui avait refusé de recevoir Maroc 2026 lors de sa campagne, a voté sans surprise pour son ami amérciain. Seul le Brésil a donné sa voix au Maroc. Il faut signaler également l’abstention de Cuba.
Trahison arabo-musulmane en Asie
Le Maroc comptait sur l’Asie pour faire la différence car la confédération asiatique est largement composée de pays arabes et musulmans.
Ce sont justement les “frères” du Maroc sur ce continent qui, non seulement ont voté contre sa candidature, mais, pour certains d’entre eux, ont fait campagne en faveur de son adversaire. Des 46 pays de cette confédération, seules 12 associations ont fait confiance au Royaume.
La Yémen, la Syrie, Oman, la Palestine et le Qatar sont les seuls qui ont dit non à Donald Trump. Les autres pays arabo-musulmans se sont rangés du côté de l’Amérique. L'iran n'a pas choisi son camp. Édifiant!