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Mondial 2026: le Maroc a plus d’un tour dans son sac

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Le Maroc affronte le trio États-Unis, Canada, Mexique, pour organiser le Mondial 2026, dans un duel dont le vainqueur sera désigné mercredi à l'issue du Congrès de la FIFA à Moscou. Tour d'horizon des points forts du dossier marocain.
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C’est la cinquième fois que le Maroc se porte candidat à l’organisation de la Coupe du Monde. Demain, à Moscou, le Congrès de la FIFA décidera qui du Royaume ou du trio nord-américain sera le pays hôte du Mondial 2026. À la veille du vote des 207 fédérations, voici un petit tour d’horizon des points forts du dossier vert et rouge.

Sa position géographique
Son positionnement géographique stratégique est sans conteste son plus bel atout: le Maroc, dont la frontière nord n'est située qu'à 14 km de l'Europe, est au carrefour deux continents parmi les plus friands en matière de ballon rond. Pas étonnant donc de voir le Royaume se positionner comme une candidature “euro-africaine”, alors que les deux confédérations rassembleroont plus d'une centaines de votants (55 membres pour l'UEFA, 53 pour la CAF) lors du scrutin de mercredi.

Il a le soutien du patron de la CAF
Depuis son retour au sein de l'Union Africaine en 2017, le Maroc n'a cessé de vouloir assurer un rôle de "locomotive" sur le continent aussi bien dans les domaines diplomatique, économique, que footballistique. De quoi bénéficier du soutien entier de son président Ahmad Ahmad.

Parce que l’Europe a tout à gagner
Du côté de l'Europe, c'est l'argument commercial qui peut séduire notamment au niveau des droits TV avec l'assurance d'offrir une diffusion aux mêmes fuseaux horaire que les siens. "Avec 16 équipes qualifiées en 2026, et lorsque vous avez quatre matches par jour, forcément cela aide beaucoup à maximiser l'audience par rapport à ces matches-là", explique à l'AFP Hicham El Amrani, directeur général de Maroc 2026.

Son fuseau horaire
"La candidature Etats-Unis/Mexique/Canada ne me paraît pas être une candidature cohérente entre un pays anglo/francophone, anglophone et hispanophone, des décalages de fuseaux horaires... Au Maroc, ce serait une Coupe du monde intelligente, cohérente, le football ne serait pas dans la démesure", plaide Claude Le Roy, l'emblématique "sorcier blanc" des sélections africaines.

Des villes hôtes très proches
Avec une seule et même législation, un seul fuseau horaire, ou encore une seule monnaie (dirham marocain), le Maroc présente un profil plus homogène que celui de "United 2026". Et surtout plus compact face aux distances qui séparent les villes-hôtes de son adversaire, à l'image des 4000 km qui séparent Mexico et Toronto.
"On propose un concept avec 12 villes-hôtes qui sont très proches les unes des autres avec par exemple Casablanca à un maximum de 500 km d'une autre ville-hôte. Vous voyagez du nord au sud avec au maximum une heure de vol", souligne M. El Amrani.

"Cela va bénéficier aux joueurs, qui feront des distance beaucoup plus courtes", ajoute-t-il, tandis que "par rapport à une organisation logistique d'une telle compétition, c'est toujours plus pratique d'avoir un aspect compact".

Un pays de football
Il suffit de voir un "clasico" Real Madrid-Barcelone dans un café de Tanger pour se rendre compte de la ferveur incroyable que suscite le football au Maroc, de loin le sport-roi. A titre d'exemple, le championnat d'Afrique des Nations 2018 organisé à domicile a permis d'écouler "500.000 billets", dépassant très largement le précédent record de 297.000 en Afrique du Sud en 2014.

Une destination touristique
Outre le succès humain garanti sur son sol, le Royaume peut compter sur son expertise en matière de tourisme pour accueillir l'un des plus grands événements sportifs de la planète. "La capacité de recevoir autant de monde, nous le faisons régulièrement l'été avec des pics d'1,2 à 1,3 millions de visiteurs d'un seul coup. Le Maroc est capable de les absorber”, assure Moulay Hafid Elalamy.

Les supporters "auront plus de facilités à se déplacer dans un pays où le coût de la vie est relativement plus modéré par rapport à d'autres endroits", abonde M. El Amrani. "Aujourd'hui, un supporter belge ou anglais peut prendre un vol low-cost, arriver à Marrakech ou Casablanca, voir le match et rentrer chez lui le soir même".

Par Le360sport
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