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Mondial 2026. Les droits de diffusion qui révèlent la complicité de la FIFA et des USA

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La transparence se convertit en opacité pour la FIFA et certaines télévisions américaines quand l’argent renfloue les caisses des deux parties. Les transactions se passent sans appel d’offres et ne nécessitent qu’un communiqué de la FIFA. Mais le pire est planifié pour 2026…
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Le FBI et la justice américaine avaient mis hors d’état de nuire plusieurs membres du comité exécutif de la FIFA. À juste titre d’ailleurs puisque cette instance dirigée, alors, par Joseph Blatter était gangrenée par une corruption à la méthode de la mafia. Mais comme tout le monde le sait, les Américains ne font jamais rien au hasard. Le business et les intérêts priment sur toutes autres considérations. Et comme ils ont validé l’élection du nouveau président, Gianni Infantino leur doit tout et ne pourra jamais aller à l’encontre de leurs intérêts.

La FIFA a accordé les droits de diffusion du Mondial 2026 à deux télévisions américaines en l’occurrence FOX et Telemundo. Ce qui n’est pas une surprise, puisqu'elles en ont bénéficié, au temps de Blatter, pour les Coupes du Monde 2018 et 2022, et ce sans appel d’offres. Ce qui a suscité l’ire de leurs concurrents aux Etats-Unis, qui ont pris connaissance de l’accord via un communiqué de presse.

Ce qui est encore plus déroutant dans l’accord entre la FIFA et les deux télévisions américaines, c’est qu’il comprend une clause pour le moins révélatrice. Il y est mentionné qu’en cas d’organisation du Mondial 2026 aux Etats-Unis, la FIFA percevra un bonus de 300 millions de dollars de la part des deux médias.

Une clause qui devient, par ricochet, un parti-pris de la FIFA pour la candidature américaine. D’autant plus que les médias américains ne cessent de répéter que les recettes de l’organisation de la Coupe du Monde 1994 aux USA avaient battu tous les records.

Ils en déduisent que cette probabilité serait juteuse pour les USA et surtout pour FOX et Telemundo qui battront d'autres records d’audience. Et du coup, conclut la presse américaine, la FIFA empochera un joli pactole pour alimenter ses caisses déjà pleines à ras bord.  Pas la peine de deviner vers qui penchera la balance en juin 2018 à Moscou...

Par Hassan Benadad
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