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Mondial 2026: Mohammed VI et Felipe VI pour une organisation conjointe maroco-espagnole

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L'attribution de l'organisation du Mondial 2026 suscite beaucoup d’engouement chez les prétendants. En attendant le verdict de la FIFA, le roi Mohammed VI a suggéré au roi Felipe VI une candidature conjointe maroco-espagnole.
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Une Coupe du monde sur les sols marocain et espagnol, c’est l’idée ambitieuse du roi Mohammed VI. Selon le quotidien espagnol AS, le Maroc souhaite organiser, conjointement, la Coupe du Monde 2026 avec l'Espagne. Le souverain en a parlé avec le roi Felipe VI. Les deux souverains cherchent à y associer, aussi, le Portugal.

La co-organisation étant mise sur la table, un tandem Maroc-Espagne ou le trio Maroc-Espagne-Portugal se concrétise. Suivant le principe de rotation, l'organisateur du Mondial-2026 ne sera pas accordée aux confédérations ayant accueilli les deux dernières éditions, soit l'Europe (Russie en 2018) et l'Asie (Qatar en 2022). Les Etats-Unis veulent présenter un dossier commun avec le Mexique et le Canada, sauf que la politique d'immigration prônée par Donald Trump risque de ruiner cette alliance, affirme le journal espagnol.

Infantino pèsera-t-il sur la balance ?

Le président de la Fifa considère cette Coupe du Monde 2026 comme une occasion unique pour le football afin de démontrer qu'il peut surmonter les différences. Ce faisant, la FIFA aspire à remporter le Prix Nobel de la paix et laver son image, ternie par les scandales de corruption.

Ángel María Villar, président de la fédération espagnole de football ne s’est pas encore prononcé sur l'idée de l’organisation conjointe. Et pour cause, il cherche d’abord à être reconduit à la tête de l’instance du football ibérique.

Mohammed VI et Felipe VI, main dans la main

Le Maroc, candidat débouté à quatre reprises (1994, 1998, 2006, 2010), fait figure de la seule option crédible sur  le continent africain. En 2016, Infantino a d'ailleurs déclaré que le Maroc avait "tous les moyens d'organiser une Coupe du monde".

La candidature Maroc-Espagne-Portugal sonne comme une musique douce entonnée par les rois marocain et espagnol. Mieux, c’est une alliance des civilisations bien fondée. Les deux pays, avec leurs similitudes et leurs points en commun, ont une chance inestimable d’organiser une Coupe du monde à mi-chemin entre l'Afrique et l'Europe. L’attribution de l’organisation de la Coupe du monde 2026 devait être décidée en 2017 à Kuala Lumpur, en Malaisie.

Une coupe avec 48 pays

L'édition 2026 sera historique dans tous les sens du terme. Sa formule sera révolutionnée (16 groupes de 3 avant les 16es de finale). Le grand promoteur de cette réforme n’est autre que le président de la Fifa, Gianni Infantino. Une formule a été votée à l’unanimité le 10 janvier, à Zurich, par le conseil de la FIFA. Dans des déclarations relayées par la presse, Gianni Infantino a affirmé que cette réforme permettra «à plus de pays de rêver. Nous devons dessiner la Coupe du monde du XXIe siècle (...) Le football ne se limite pas à l’Europe et à l’Amérique latine», a ajouté le successeur de Sepp Blatter, élu en février 2016, notamment sur la promesse d’accroître le format du Mondial mais en proposant alors un Mondial à 48 équipes.
«La bonne nouvelle c’est que le Mondial à 48 équipes se disputera encore sur 32 jours, que l’équipe vainqueur jouera sept matchs comme aujourd’hui et que le tournoi aura lieu encore dans douze stades», a conclu Gianni Infantino.

Par Omar Sara
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