Les villes américaines d’Orlando, Miami et Atlanta se bousculent déjà au portillon pour accueillir les matchs de la Coupe du monde 2026, alors que la FIFA n’a pas encore décidé de l’attribuer conjointement aux États-Unis, le Mexique et le Canada qui ont annoncé leur candidature, peut-on lire dans le quotidien Al Massae du 4 août.
Les villes canadiennes et mexicaines sont également entrées dans la compétition pour décrocher un ou plusieurs matchs de cette édition du mondial qui connaîtra la participation de 48 sélections.
Pour gagner le précieux sésame, ces villes doivent se conformer à des cahiers des charges très stricts imposés par la FIFA qui exige une bonne qualité d’infrastructures ainsi que des normes de développement durable, du respect des droits de l’homme sans oublier les normes écologiques. Par ailleurs, la FIFA exige des garanties claires concernant le mode d’organisation et de financement de cette compétition.
Le comité américain chargé de l’organisation du mondial 2026 a déjà déclaré que plusieurs villes du pays de l’oncle Sam sont prêtes à accueillir la compétition et disposent des infrastructures et du savoir-faire nécessaire puisqu’elles ont déjà accueilli plusieurs championnats du monde de football, de basketball, d’athlétisme ou de football américain.
Selon Al Massae, les villes américaines auront la part du lion lors du Mondial 2026 puisque pas moins d’une trentaine de matchs se joueront aux États-Unis.
Pour le moment, seuls les États-Unis, le Mexique et le Canada ont annoncé leur candidature commune pour l’organisation de la Coupe du Monde 2026, alors que la porte des candidatures sera ouverte pour la zone Caraïbes, Amérique du nord, Océanie, et Amérique centrale à partir du 11 août.
Devant le rouleau compresseur américain, la probabilité pour que Maroc dépose sa demande de candidature est très mince, à moins d’un énorme coup d’éclat avant le 11 août, le délai imparti au dépôt de cette candidature pour la zone Afrique.