Mondial 2026. Pourquoi le Maroc va battre l'Amérique le 13 juin prochain

DR

Maroc 2026 a fait le plus dur en passant le cut de la Task Force. Mais les deux dossiers en lice doivent passer une autre épreuve avant le vote fatidique. Faut-il être optimiste ou pessimiste? Acte 1, le rêve est permis.

Le 04/06/2018 à 21h09

Passée l’euphorie née de la validation du dossier marocain par la Task Force, il convient de se poser la seule question intéressante. Est-ce que le Maroc sera choisi par la majorité des Fédérations pour organiser la Coupe du Monde 2026? Voici quelques éléments pour y voir plus clair...

Maroc 2026 sur sa lancée


 


Alors que sa campagne a démarré très timidement, le comité de candidature marocain a su tirer avantage des situations qui se sont présentées à lui. À commencer par les atermoiements de la FIFA. Les révélations sur la compromission du président de la FIFA avec les Américains ont permis aux dirigeants de Maroc 2026 de mettre la pression sur l’instance et ses agissements. Résultat? Même "à minima", la Task Force a validé le dossier marocain.


 


Si l’issue est heureuse le 13 juin pour le Maroc, il le devra aussi au président de la Confédération africaine de football, Ahmad Ahmad. Ce dernier a très vite pris sous son aile la candidature marocaine en la désignant comme celle de l’Afrique. Le caractère et la personnalité du président de la CAF ont fait le reste. Alors que Gianni Infantino a, à de multiples reprises, tenté de calmer les ardeurs d’Ahmad, le Malgache a tenu le cap. Sa conviction force le respect. L’Afrique s’apprête donc à défier l’Amérique le 13 juin. Un défi à la hauteur du continent.


 


Le Maroc peut compter sur ses anges gardiens


Contrairement à son concurrent, Maroc 2026 jouit d’une cote de sympathie extraordinaire à l’international. Alors que le trio nord-américain n’a personne pour porter sa candidature, le Royaume peut s’appuyer sur une liste d’ambassadeurs de renoms parmi lesquels Samuel Eto’o, Didier Drogba, Lilian Thuram, Roberto Carlos, Lothar Matthäus, El Hadji-Diouf…


 


De plus, toutes les forces vives du Royaume ont été mobilisées pour aller à la rencontre des Fédérations européennes ou asiatiques pour gratter des voix. Un travail colossal coordonné par le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa.


 


Dans ce type de bataille, la communication et la proximité sont aussi des enjeux, et dans ces domaines, Maroc 2026 met une claque à United 2026.

Par Daoud Lasmar
Le 04/06/2018 à 21h09