Les États-Unis, le Canada et le Mexique sont candidats à l’organisation conjointe de la Coupe du monde 2026 de football, ont annoncé les fédérations de ces trois pays, lundi 10 avril, à New York.
Al Massae, dans son édition du 14 avril, affirme que le Maroc et l’Espagne étudient la possibilité de déposer également une candidature commune pour accueillir la plus prestigieuse des compétitions.
Le quotidien arabophone affirme que les deux pays tardent de faire acte de candidature afin d’avoir le champ d’action le plus large possible, pour y exercer dans toute sa plénitude l’initiative qui leur appartient et d’introduire la mobilité dans ce qui exige le plus de suite, le plus d’implication et le plus de temps. Puisque la question s’était élevée, dit-on, elle mérite d’être étudiée. Si elle est réalisée, la candidature récolterait l'épaisseur de vote du monde arabe, des pays d'Afrique et d'Europe. Mais il faut signaler que ses premiers partisans sont à la FIFA. Deux pays (trois si le Portugal se joint à l’aventure), deux continents avec des traditions culturelles différentes est la meilleure façon de montrer l’aspect unificateur du football. Une candidature qui servira également à redorer l’image de la FIFA, si endommagée par les scandales de corruption, surtout que le crédit de l’institution n’est pas en progrès.
Si le Maroc officialise sa proposition, « elle sera accueillie en Espagne avec enthousiasme et non seulement pour les avantages économiques qu’elle présente » avaient affirmé des sources diplomatiques espagnoles. Le royaume tient aujourd’hui la parole qu’il s’est donné avec ardeur et autorité. Et si la déconsidération de la FIFA s’est établie par les spectacles de confusion et d’impuissance éthique qu’elle a offerts depuis de longues années, Assabah affirme que la grande institution semble se prêter à tout pour remporter le Prix Nobel de la paix.
Selon le portail mexicain SDPnoticias, cité par Assabah, la candidature maroco-espagnole « paraît comme une possibilité qui pourrait être plus attrayante que la proposition faite par les pays de la Concacaf ». Le Maroc a « tous les moyens nécessaires pour organiser une Coupe du monde, » a déclaré le président de la FIFA avant quelques semaines. La Fédération internationale de football commencera l'évaluation des demandes en 2019, et devra désigner le, ou les, pays-hôte(s) du Mondial 2026 en mai 2020 par les 209 Fédérations nationales qui constituent le congrès de la FIFA.
Il est à rappeler que le Mondial passera de 32 à 48 équipes à partir de l’édition 2026. Une réforme votée à l’unanimité, le 10 janvier, à Zurich, par le conseil de la FIFA par le conseil de la Fédération internationale.
Ce Mondial XXL rapportera surtout d’importantes retombées financières à la déjà très opulente fédération, qui affiche une réserve d’environ 1,7 milliard d’euros.