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Mondial des clubs 2017. Wydad: une occasion inouïe pour un sursaut digital

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En 2013, le Raja avait disputé la finale de la Coupe du Monde des clubs face au Bayern (perdue 2-0). Aujourd'hui, c'est au tour du Wydad d'avoir l'occasion d'amorcer un développement digital, qui collerait à l'avancement de son rival à ce niveau.
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À l'heure actuelle, le Wydad compte 1 086 000 fans sur Facebook, tandis que son rival, le Raja frôle les 4 millions de fans avec plus de 3.5 millions de “Likes” sur le même réseau social. La différence est grande, pourtant, les deux équipes se partagent quasi-équitablement l'amour des Marocains, c'est donc un peu la faute aux deux équipes qui ne se font pas une bonne promotion digitale, alors qu'ils ont une marge de développement énorme. 

Francefootball avance qu'avec ses 4 millions de followers, le Raja est à la 51e place mondiale toutes communautés confondues. Correct, quand on sait que les Verts dépassent des clubs comme l'Olympique Lyonnais et ses 3 millions de fans sur Facebook. Le club de la capitale économique a franchi un palier après le Mondialito, mais pouvait aussi mieux faire, puisque selon la même source, les fans du club Vert sont d'une majorité internationale (contrairement au Wydad). Le club fonçait donc vers une internationalisation exceptionnelle, mais les dirigeants de l'époque avaient d'autres stratégies en tête.

Le Wydad pourrait à son tour profiter de la Coupe du Monde des clubs pour ne plus se contenter des followers marocains, mais viser l'étranger. Bien avant le début de la compétition, le Wydad a déjà gagné un millier de fans grâce aux échanges entre supporters Wydadis et ceux de Pachuca (premier adversaire du Wydad au Mondialito) sur Facebook.

La balle est dans le camp des dirigeants du WAC qui doivent se montrer intelligents, et profiter de cette opportunité pour booster la popularité du club rouge au niveau international, et surtout monétiser ce développement qui n'est pas prêt de s'arrêter. Désormais, même les sponsors se basent sur la communauté des clubs sur les réseaux sociaux avant de signer leurs contrats.

Au football du 21e siècle, il ne suffit plus de remplir des stades et remporter des trophées pour attirer les grandes entreprises, il faut aussi jouer la carte du digital pour suivre le rythme des plus grands clubs du monde. 

Par Nassim Elkerf
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