Dans une longue interview accordée au magazine Marianne, l’ancien numéro 10 des Bleus éclaboussé par une affaire de paiement déloyal, a exprimé tout le bien qu’il pense de ce qu’il considère comme «les juges de pacotille de la FIFA et du TAS», rapporte Francefootball du 29 mars.
Pour rappel Michel Platini a déposé un recours auprès de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) de Strasbourg pour annuler la décision de sa suspension de toute activité liée au football jusqu’en octobre 2019.
«Je ne peux pas accepter de perdre alors que je n’ai rien fait. On m’a empêché de travailler pendant quatre ans dans le football! Qui sont ces clowns qui m’empêchent de travailler? Les juges de pacotille de la FIFA et du TAS ne sont pas de vrais juges», s’insurge Platini dans les colonnes de Marianne.
Par ailleurs, il explique avoir fait l’objet d’une machination qui visait à l’écarter de la présidence de la FIFA: «Ce n’était qu’un complot pour que je ne sois pas président de la FIFA. Mon affaire ne fait que commencer. Je finirai par avoir raison.»
Fidèle à son style sans détour, Platini a décoché une flèche vers les majors de la télévision, responsables selon lui d’imposer l’arbitrage vidéo: «Les télévisions décident du jour du match, de l’heure du match et maintenant elles vont arbitrer».
Enfin, l’ex-président de l’UEFA se dit prêt à accepter un verdict à condition qu’il soit prononcé par le ministère public suisse, avant d’apporter l’estocade: «Si aujourd’hui on me demande de revenir dans le football, je deviens chef d’une chaîne de télévision parce que j’ai plus de pouvoir que le président de l’UEFA». Dans la lucarne comme au bon vieux temps.