Le Raja de Casablanca renoue avec ses démons du passé. Alors que le club organise une journée portes ouvertes ce lundi en l’honneur des adhérents pour leur faire découvrir le nouveau centre de formation récemment rénové, les problèmes et scandales s’accumulent.
En effet le bureau exécutif du Raja cherche à absorber la colère de ses adhérents, insatisfaits des inexactitudes du rapport financier et de la démission de la commission en charge du projet de transformation du club en société sportive. A cela s’ajoute l’incident du harcèlement sexuel qui vient d’éclater au sein du club, rapporte le quotidien arabophone Al Massae du lundi 14 octobre.
Ainsi, à en croire les adhérents du club vert et blanc, le rapport financier récemment publié présente des chiffres erronés. Il s’agit exactement de l’absence de quelques postes de dettes. C’est le cas des 5,2 millions de dirhams que le Raja doit payer à M’hamed Fakhir ou encore les 9,34 millions de dirhams que le club doit verser à Youssef El Kaddioui. Justement ces deux dettes sont certaines car ont fait l’objet de décisions judiciaires.
De plus, les adhérents soupçonnent un gonflement des revenus issus de la billetterie. Le rapport financier parle d’un montant de 22,21 millions de dirhams sachant que le club a joué les deux tiers des rencontres de la saison dernières loin de Casablanca.
Toujours selon quelques adhérents du club, le rapport financier ne permet pas d’avoir une image fidèle de la situation financière du Raja de Casablanca. La réalité des dettes est beaucoup plus importante que les 57 millions de dirhams présentés par le rapport financier. Si l’on comptabilise les dettes cachées, on se retrouverait à plus de 100 millions de dirhams, estiment ces adhérents qui jugent que le président Jawad Ziyat cherchait avec ce bilan à redorer son image.