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Pourquoi le WAC et le Raja ont échoué?

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Non seulement, il n'y aura pas de derby en finale, mais il n'y aura pas de club casablancais tout court. Qu'est-ce qui a conduit à un tel échec du Raja et du Wydad?
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Le Wydad ne verra pas la finale de la Coupe du Trône, tout comme le Raja. Les Rouges ont été sortis par la RS Berkane (1-1 tab 6-5) et les Verts ont perdu aux mains du téméraire Wydad de Fès, pensionnaire de D2, (1-1 tab 4-3). Mais quelles sont les raisons de ces échecs?

Un calendrier chargé

C'est visiblement la raison principale. Le Raja jouait, jusqu’à hier soir, sur quatre fronts (Botola, Coupe du Trône, Coupe arabe des clubs et Coupe de la CAF), contre trois pour le WAC (les trois premiers).

Les deux équipes cumulent quatre matchs en retard chacune en championnat. Elles jouent jusqu’à trois fois par semaine et ça a fini par se faire sentir. Les joueurs ne sont plus très frais.

De plus, certains joueurs du WAC n’ont eu que très peu de temps de repos. Ils n’ont, par exemple, pas pu profiter des dernières dates FIFA pour souffler. Lors du rassemblement des Lions de l’Atlas au mois d’octobre, 4 sur les 26 joueurs retenus par Hervé Renard viennent du Wydad (Salaheddine Saidi, Ahmad Reda Tagnaouti, Ismail El Haddad et Achraf Dari).

Excès de zèle et mauvaise gestion

Le Raja, tenant du titre, a joué moins fort que lui sur le papier et s’est peut-être vu trop beau. Le WAF au contraire n’avait rien à perdre. Jouer un outsider peut parfois être mortel comme dans ce cas là.

Les choix de Juan Carlos Garrido, le coach des Verts, sont aussi étranges. Pourquoi mettre le feu-follet Mahmoud Benhalib sur le banc alors que les Verts ont vite compris que le WAF allait sortir les crocs? Rahimi et Iajour n’ont d’ailleurs pas vraiment été reluisants.

Le WAC se cherche toujours

Au WAC, le problème est tout autre. C’est peut-être plus profond. Éliminés en Ligue des Champions, et ce, dès les quarts de finale, les Rouges, qui étaient tenants du titre en C1, ne semblent pas s’en être remis à 100%.

Avoir connu 5 coachs en 9 mois a aussi été difficile à vivre pour ces Wydadis. Et la touche de René Girard ne s’est pas encore fait sentir 5 matchs après son arrivée.

Rouges et Verts doivent maintenant se concentrer sur les compétitions qui leurs restent et retrouver des couleurs.

 

 

Par Oumeïma Er-rafay
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