L’homme d'affaires sud-africain Patrice Motsepe, candidat à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), a promis de ne pas porter préjudice au Maroc en cas d’élection à la tête de l’instance africaine le 12 mars prochain. Lors de la présentation de son programme, Motsepe s’est dit étonné que certains ont mal interprété ses intentions et qu’il ne comptait pas nuire aux intérêts du Maroc, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du weekend des 27 et 28 février.
"Toutes ces rumeurs ne sont pas vraies", a-t-il insisté, soulignant qu’il ne prévoyait pas de profiter de son nouveau poste pour embarrasser le Maroc. Si Motsepe assure la main sur le cœur qu’il ne nourrit pas de mauvaises intentions envers le Maroc, la diplomatie du royaume a pris les devants pour stopper toute tentative de nuire au pays. C’est dans ce cadre que Nasser Bourita a reçu mercredi dernier le président de la FIFA, Gianni Infantino, pour obtenir certaines garanties, notamment en lien avec le dossier du Sahara marocain.
Des puissances ennemies ont en effet tenté depuis plusieurs années d’offrir à la pseudo "RASD" un siège au sein de la CAF. Des inquiétudes se sont à nouveau fait jour suite au rapprochement entre Motsepe et le président de la Fédération algérienne de football, Khaîreddine Zetchi, à qui il a promis d’offrir un siège au Comité exécutif de la CAF.
Les élections à la présidence de la CAF auront lieu le 12 mars prochain, en marge de la tenue de l’assemblée générale de la CAF. Ce qui fait dire à nos confrères d’Assabah que le patron de la FRMF, Fouzi Lekjaa, jouera le rôle de gendarme dans cette élection qui aura lieu à Rabat.
A travers ses récentes déclarations, Motsepe fait ainsi les yeux doux au Maroc dont il a mesuré le poids sur la scène footballistique africaine, et craint surtout que le royaume ne fasse campagne pour l'un des trois autres candidats (de Mauritanie, du Sénégal et de Côte d'Ivoire), proches en tous points de Rabat.
5 commentaires /
Un président d'une instance continentale doit défendre, les intérêts de toutes les fédérations affiliées et en premier lieu le football de l'Afrique sans partie pris.
Entendrait-on un président d'une fédération d'un pays déclarer qu'il ne nuirait pas à tel ou tel club du championnat ?
Ses propos dénotent ses mauvaises intentions, une possible instrumentalisation de cette instance, mais surtout un manque de maturité flagrant.
Par conséquent, MR LAKJAA sait pertinemment ce qu'il à faire, même si sa tâche ne sera pas facile de choisir avec les 3 candidats amis (Sénégal, Côte d'Ivoire et Mauritanie).
Pourraît-il essayer de les mettre d'accords pour une candidature unique? (moyennant des arrangements pour partager les responsabilités au sein de la CAF: vice présidence, futures canddatures, etc.)
Par conséquent, Mr LAKJAA sait pertinemment ce qu'il a à faire, même si sa tâche n'est pas confortable pour choisir entre les 3 candidats amis (Sénégal, Côte d'Ivoire et Mauritanie). A sa place j'aurai tenté de mettre d'accord ces 3 hommes d'accords pour une candidature commune, pour être sûrs de gagner la présidence de la CAF, moyennant peut-être une répartition des responsabilités (vice-.présidence, prochaine présidence, etc...).