Quand la CAF met la FRMF dans l'embarras

La Coupe d’Afrique des Nations 2019 a totalement chamboulé le calendrier de la CAF. Les compétitions interclubs de la saison prochaine vont débuter alors que la finale de la Coupe de la CAF n’a toujours pas eu lieu.

Dans un communiqué publié hier sur son site officiel, l’instance dirigeante du football africain a essayé tant bien que mal d’expliquer cette décision. “Pour cette année 2018/2019 transitoire, la finale de la Coupe de la Confédération 2018 sera jouée le 30 novembre, 1er ou 2 décembre 2018, soit après le début des préliminaires 2018/2019. Le vainqueur de la Coupe de la Confédération 2018, AS Vita Club (RD Congo) ou Raja Club Athletic (Maroc), ne sera pas connu durant la période des engagements des équipes”, peut-on lire dans le communiqué.
 
Cette situation “spéciale” met la FRMF devant un choix cornélien. Si l’Ittihad de Tanger et le Wydad de Casablanca vont disputer la Ligue des Champions la saison prochaine, en qualité de champion du Maroc pour le premier, et dauphin pour les Rouges, les représentants du Maroc en Coupe de la CAF ne sont toujours pas connus.

D’habitude, le 3e de la Botola et le vainqueur de la Coupe du Trône sont qualifiés pour la Coupe de la CAF.

La fédération va-t-elle donc inscrire le HUSA, qui a terminé troisième la saison dernière, ou optera-t-elle pour le vainqueur entre le WAF et la RSB? Et si le Raja remporte la Coupe de la CAF, qui va accompagner les Verts?

La CAF a bien précisé “qu’aucune association ne pourra engager plus de deux équipes à la compétition. Au cas où le détenteur du titre est en même temps engagé en tant que champion de la Coupe locale ou troisième du Championnat national, il sera engagé avec un seul autre représentant et ne sera pas remplacé par un troisième club”. Quand la CAF cafouille!