Quand les commissions de la FRMF se télescopent

Condamné par la commission des litiges à verser une indemnité de 95.000 DH à Khalid Bellaga, son ancien entraîneur, l’Ittihad Al Bidaoui (TAS) a bénéficié des largesses de la Commission centrale d'appel de la Fédération qui a rejeté ladite décision.

Selon le quotidien Al Massae du 29 juillet, l’Itiihad Bidaoui, par la voix de son président, Abderrazak El Manfalouti, a déclaré se séparer de l’ancien entraîneur et dévoilé le nom du nouveau. Ce qui constitue une preuve pour la commission des litiges pour condamner le club à verser une indemnité à l’entraîneur viré.
La commission des litiges s’est basée également sur les déclarations et les pièces juridiques produites par Karam Eddine Ali en sa qualité de vice-président, dont un contrat stipulant que l’entraîneur Khalid Bellagha était lié au club du TAS en vertu d’un contrat qui court du 22 juin 2018 au 30 juin 2019, avec un salaire mensuel de 13.000 DH.

Le contrat stipule également qu’en cas de rupture du contrat, le club devra verser à son entraîneur la somme de 30.000 DH. Dans le cas de Bellagha, il a été interdit d’exercer ses fonctions, chose qui a été constatée par un procès-verbal que le TAS n’a jamais contesté.

Sur la base de ces preuves, la commission des litiges a condamné l’Itiihad Al Bidaoui à verser 95.000 DH à l’entraîneur Khalid Bellagha et transféré le dossier à la commission disciplinaire dans la perspective de prononcer une autre sanction.

Or, à la surprise générale, la Commission centrale d'appel de la fédération a battu en brèche la décision commission des litiges qui ne s’est pas basée, selon elle, sur des preuves tangibles. De quoi faire enfler une nouvelle polémique sur la crédibilité de cette instance.