«Si nous continuons comme ça et ne faisons pas de profonds changements, il sera difficile d’aller au Mondial en Russie». Cette phrase, à bien des égards prophétique, a été prononcée par Jorge Sampaoli, actuel sélectionneur de l’équipe d’Argentine et ancien entraineur du Chili.
Ce dernier avait prononcé cet augure lors d’une rencontre informelle avec des journalistes chiliens. Quelques jours après la non-qualification du Chili à la Coupe du monde 2018, les médias chiliens ont décidé de tout déballer, rapporte le site français footmercato.net dans un article publié ce vendredi 13 octobre.
«Le journal Las Ultimas Noticias révèle donc aujourd’hui le contenu des déclarations de Sampaoli en 2015. Et elles valent le détour tant elles soulignent le manque de professionnalisme, déjà établi pour certains (comme Arturo Vidal), de ses ouailles», écrit le site français, qui ajoute qu’au sujet d’Arturo Vidal, l’entraîneur n’hésite pas à évoquer son addiction à l’alcool. «Il aime boire et ne se contrôle pas. Quand nous étions dans un avion pour revenir de Lima, il m’a demandé s’il pouvait ouvrir une bière qu’il avait achetée à l’aéroport. Je lui ai répondu non parce que des dirigeants étaient présents. Il avait aussi réussi à avoir une bouteille de whisky grâce à l’aide d’un chauffeur que j’ai dû limoger alors que je savais que le coupable était Vidal», avait confié le coach.
Mais Vidal n’est pas le seul à avoir un comportement malsain au sein de la sélection chilienne. Gary Medel à son tour en prend pour son grade. Un joueur qui «aime sortir et s’amuser», même s’il a semble-t-il arrêté de boire. «À chaque fois que je le vois arriver au Chili, il est pire qu’avant», a par ailleurs déclaré Sampaoli au sujet d’Eduardo Vargas. Sur l’attaquant Mauricio Pinilla, Sampaoli est tout aussi incisif : «Quand je le convoque, il ne pense qu’à faire la fête.»