«J’ai été pris en otage par le président du WAC, Said Naciri». C’est avec ces mots que le joueur burkinabè du Wydad confesse ses déboires avec les Rouge et blanc dans une interview accordée au quotidien Al Akhbar de ce lundi 6 août.
Dans son récit, Mohamed Ouattara raconte comment il a été prêté au Racing de Casablanca en 2017, mais dès son retour il a été mis à l’écart sans même toucher son salaire, alors qu’il traversait une situation difficile au niveau personnel et professionnel.
«Naciri est resté dans le flou, sans décider de me libérer ou de me garder. Dans les deux cas, le club devait me payer pour que je puisse partir vers une autre destination», poursuit Ouattara qui se considère floué. Et pour cause, selon ses dires, le Wydad devait le prêter à la Renaissance sportive de Berkane en contrepartie de 250.000 DH et un autre montant que le club berkani devait lui payer. Or, le joueur apprendra plus tard que l’entraîneur de la RSB ne l’avait pas accepté.
«Il s’agissait en fait d’une ruse pour ne pas me payer mon dû qui s’élève à 400.000 DH, auxquels il faut rajouter trois mois de salaire», s’insurge le joueur. Malgré sa colère, Ouattara a déclaré qu’il ne cherche pas, pour le moment, à saisir la FRMF par respect au club et aux supporters du WAC.
Depuis que la situation a dégénéré, Ouattara attend une réunion avec Said Naicir, sans résultat. Ce qui a attisé sa colère. «Je ne suis pas un esclave. C’est dommage que les choses ne se soient pas faites de façon professionnelle dans le but de me dire le fin mot de l’histoire pour me libérer ou me garder», regrette le joueur.
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