La sanction infligée au SC Bastia suite aux insultes proférées contre le joueur niçois, Mario Balotelli par les supporters Bastias, a fait réagir vivement Abdeslam Ouaddou. Il estime que cette sanction est trop légère par rapport à la gravité des faits et considère que les clubs sont responsables de leurs supporters.
Le cas Balotelli évoque des souvenirs pénibles chez Abdeslam Ouaddou. Le 16 février 2008 l’ancien joueur de Valenciennes FC a été, lui aussi, victime d’attaques verbales à caractère raciste de la part d’un supporter. "C'est une affaire dont on n'est pas très fier de reparler", confie le joueur à France info.
À l'époque, la commission de discipline de la LFP avait décidé de retirer un point et d'infliger un match à huis clos au FC Metz. Le supporter qui avait tenu les propos racistes avait écopé de 3 mois de prison avec sursis.
"La famille du football doit aujourd'hui se réveiller pour lutter radicalement contre ce problème, et je parle aussi des joueurs", déclare-t-il.
Pessimiste sur la possibilité d’éradiquer ce fléau, il a ajouté: "On parle de sport collectif, mais quand on entend ce genre d'ignominie à l'encontre d'un coéquipier, les joueurs doivent dire stop, on sort du terrain, on ne joue pas".