Racisme: soutien unanime pour le Malien Moussa Marega

Hier soir à Guimaraes, Moussa Marega est devenu celui qui a dit non! Non au racisme qui gangrène les stades européens où depuis trop longtemps des individus crient leur bêtise à l'encontre des joueurs noirs.

En décidant de quitter le terrain à la 71e minute du match Guimaraes-Porto (1-2) alors qu'il était la cible de cris racistes, le Franco-Malien a poussé le football européen vers un nouvel examen de conscience.

Aujourd'hui, tout le monde le soutient et lui donne raison. De la presse portugaise au club de Guimaraes en passant par les acteurs du jeu, tous condamnent une situation qui devient plus intolérable à chaque épisode nauséabond.

Les 3 quotidiens sportifs locaux ont placé le buteur des Dragons à la Une. Pour A Bola "nous sommes tous Marega". Le quotidien payant le plus vendu au Portugal appuie son titre avec une photo du joueur, doigts levés face à ses agresseurs.

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Record a titré "Marega 5-0 racisme" en donnant sa note maximale au joueur pour "son courage et son but décisif". Le journal souligne son commentaire avec la célébration de Marega, à l'aide d'un siège noir.

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Enfin, O Jogo n'y va pas par quatre chemins et parle de "crime".

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De nombreux joueurs ou entraîneurs ont également tenu à soutenir le buteur à l'image d'Iker Casillas, ancien gardien de Porto: "Respect pour Marega. Respect pour le football. Respect pour tous" a écrit l'Espagnol sur Twitter.

André Villas-Boas, ancien entraîneur des Dragons a lui utilisé Instagram pour exprimer sa colère: "Honte. Force à Marega" pour le coach de l'Olympique de Marseille.

Le club du FC Porto a aussi publié sur les réseaux sociaux un message (à minima) de soutien à son attaquant: "Nous sommes une famille. Dragons unis".

Enfin, le Vitoria Guimaraes, dont les suppporters sont aujourd'hui pointés du doigt, a réagi à cette triste affaire en condamnant "toute manifestation de violence, de racisme ou d’intolérance". Le Vitoria Guimaraes rappelle que le club a plus de 100 ans d’histoire et a été fondé sur des "valeurs d’égalité et d’universalité." En outre, Guimaraes a fait part de son intention d'enquêter sur ces incidents et de collaborer avec la justice, tout en promettant des sanctions exemplaires.