La réunion du comité exécutif d’urgence de la Confédération africaine de football (CAF), convoquée suite à la finale retour de la Ligue des Champions d’Afrique entre le Wydad de Casablanca et l’Espérance de Tunis, joue les prolongations.
Débuté ce mardi 4 juin à 10h (heure marocaine) dans un palace parisien en marge du 69e congrès de la FIFA, ce meeting a été interrompu pour cause d’obligations protocolaires à l’Elysée en l’honneur de l’équipe de France championne du monde en Russie, ainsi que du président de la FIFA, Gianni Infantino, et son bureau exécutif, dont fait partie Ahmad Ahmad.
Le verdict de l’instance dirigeante du football africain sera donc annoncé après la seconde mi-temps de sa réunion fixée à 17h30.
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Le front tunisien, qui attend des membres de la CAF de confirmer la victoire de l’Espérance, a l’histoire de son côté. En effet, ni la FIFA, ni les confédérations continentales n’ont retiré un trophée qu’elles ont déjà décernés suite à une erreur arbitrale.
Le cas le plus célèbre est cette finale du Mondial 1966, organisé et remporté par l’Angleterre après un but controversé en finale face au Allemands. Depuis, Maradona a marqué sa "main de Dieu" face aux Anglais au Mondial 86, et Thierry Henry a qualifié la France à la première Coupe du Monde en Afrique (2010) après une faute de main en barrage face à l’Irlande.
Mais, il y a quelques mois une brèche s’est ouverte, laissant une lueur d’espoir aux Marocains. Dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018 - Zone Afrique, l’instance dirigeante du football mondial avait décidé en septembre 2017 de faire rejouer la rencontre Afrique du Sud-Sénégal pour “manipulation du match”.
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L’arbitre ghanéen Joseph Lamptey avait sifflé un penalty imaginaire en faveur des Bafana Bafana (surnom de la sélection sud-africaine), vainqueurs 2-1 le 12 novembre 2016. L’homme en noir a été suspendu à vie, une sanction confirmée par le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Les membres du bureau exécutif de la CAF n’enfreindront guère la loi s’ils decident de rejouer cette rencontre, ils ne feront que marcher sur les traces de leur “maison mère”, la FIFA.
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