Retraite spéciale et couverture médicale pour les entraineurs

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Kiosque360. Enfin, le projet d’un régime spécial de retraite ainsi qu’une couverture médicale complète en faveur des entraineurs de football verra le jour. Une façon de protéger ces cadres, souvent victimes du nomadisme.

Le 04/05/2017 à 21h42, mis à jour le 05/05/2017 à 00h11

Les entraineurs qui ont à leur actif 10 ans de métier au moins bénéficieront d’une retraite spéciale. Une décision qui est le fruit de plusieurs réunions entre Fouzi Lekjaa, le président de la FRMF, Abdelhak Mandoza, le président de l’Amicale des entraineurs et Moncef Belkhayat, le patron de la Fondation Mohammed VI des champions sportifs, indique le quotidien Al Ahdath dans son édition du 5 mai. De leur côté, et pour les cadres sportifs qui partent bientôt à la retraite, la FRMF et ses partenaires se sont engagés à régler leurs cotisations impayées lors des dernières années, pour leur permettre d’être éligibles à ce régime de retraite.

La question du statut des entraineurs est récurrente depuis quelques années en raison de l’instabilité de leurs carrières, d’autant plus qu’ils sont considérés comme des fusibles prêts à sauter à n’importe quel moment de la saison pour cacher les mauvais résultats d’un club, rapporte Al Ahdath. Le quotidien indique que durant cette saison de la Botola Pro, seulement quatre clubs ont pu conserver une stabilité technique en gardant le même entraineur. Il s’agit de la RS de Berkane dirigée par Rachid Taoussi, du Raja de M’hamed Fakhir, du FUS de Walid Regragui et du Difaa Hassani El Jadidi qui a gardé jalousement son coach, AbderrahimTalib.

Parallèlement, douze clubs ont changé d’entraineur au moins une fois. Mais, la palme d’or revient au Kawkab de Marrakech, qui a vu le passage de Hassan Benabicha, Fouad Sahabi, ainsi qu’Ahmed El Bahja, qui a été remercié pour être remplacé par son adjoint, Youssef Mariana. L’autre club qui a connu une grande instabilité technique est l'actuelle lanterne rouge de la Botola à côté du Kawkab, le Kac de Kenitra. Après le départ du Français Jean-Guy Wallem, Mustapha El Asri  avait pris les commandes avant de céder sa place à Youssef Lamrini. Une situation de nomadisme qui a poussé la FRMF en décembre dernier à modifier l’article 19 du statut des entraineurs qui leur interdit désormais d’entrainer un autre club de la même division durant la même saison, s’ils rompent eux-mêmes le contrat qui les lie à leurs équipes.

Par Ismail El Fassi
Le 04/05/2017 à 21h42, mis à jour le 05/05/2017 à 00h11