Ce matin, la presse néerlandaise est sortie avec une information qui a choqué tout le monde du football. Abdelhak Nouri qui avait perdu conscience l'été dernier après un arrêt cardiaque, pouvait éviter le pire... si son club et la fédération néerlandaise de football ne lui avaient pas caché la détection d'une insuffisance cardiaque.
Selon le journal NRC, des tests effectués en avril 2014 avaient révélé la présence d'une anomalie cardiaque chez le jeune talent de l'école de formation de l'Ajax Amsterdam. Mais son club, et la KNVB ont jugé que ce n'était pas assez grave pour inquiéter Nouri et sa famille. Le petit est ensuite devenu grand, en jouant plusieurs matchs aux côtés de Hakim Ziyech équipe première. Alors qu'on s'attendait à la saison de l'éclosion, le pire arriva et le joueur s'écroula pour ne plus jamais se relever.
À l'heure actuelle, Nouri est toujours hospitalisé et assisté. À peine conscient, les médecins déclarent qu'il ne jouera plus jamais au football, puisqu'il a frôlé la mort sur un terrain de football. Une situation que le joueur aurait pu éviter, s'il était au courant de la gravité de sa maladie. L'avocat de la famille Nouri n'est pas resté les bras croisés pour sortir avec une déclaration qui fera sans doute sauter plusieurs responsables.
"L'anomalie cardiaque a été détectée en avril 2014, pour la famille, c'est un énorme choc car si elle savait, elle aurait appelé à un suivi rigoureux et des tests réguliers pour évaluer la nature et les risques d'une telle pathologie. Mais les choses ne se sont pas passées comme ça et on est certain que personne ne peut risquer la vie de son enfant" confie l'avocat de la famille à NRC.
Une obstruction de l'information qui est sans doute volontaire car Nouri était tout simplement le plus grand espoir de l'Ajax. Élu meilleur joueur de la D2 néerlandaise à 18 ans (avec l'Ajax B), il était l'un des meilleurs du monde (espoirs) et son club a peut-être choisi de prendre le risque pour des millions d'euros à venir... Honte donc à ces dirigeants qui ont le don de pourrir ce sport, et honte à tous ceux qui ont caché la maladie d'Abdelhak à sa famille qui n'a plus que ses yeux pour pleurer, et le coran pour prier... comme le disait si bien son père.