Débordements, affrontements avec les forces de l’ordre, lancements de fumigènes, actes de violences envers les fans adverses, insultes racistes, sont les indices d’un retour des fous du stade, et ne laisse rien présager de bon.
En Grèce, en Turquie, en France, en Russie… les débordements interpellent, surtout dans une année de coupe du monde. Un mondial qui aura lieu en Russie où les responsables se préparent au pire.
Les débordements du mois de février lors de la rencontre entre le Spartak de Moscou et l’Athlético de Bilbao en Europa Ligue ainsi que les cris de singe lors du match amical entre la Russie et la France sont des indices qu’il faut prendre très au sérieux.
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Selon certains médias, les violents ultras russes se considèrent comme les nouveaux portes-flambeau du hooliganisme européen. Les moyens et les procédures ont changé. Réseaux sociaux et autres moyens de communication leur permettent de se concerter et de préparer «la fête» aux alentours des stades. Parfois les règlements de compte entre supporters s’organisent dans les banlieues loin des yeux de la police.
Les incidents survenus avant et après la rencontre de ligue des champions entre Liverpool et la Roma rappellent un certain 29 Mai 1985 au stade du Heysel en Belgique. Un drame qui avait fait des dizaines de victimes en marge d'une finale de Coupe d'Europe des Clubs Champions.
Le renouveau du hooliganisme en Europe va-t-il peser sur le Mondial russe? Pour les responsables de la sécurité du pays de Poutine "toutes les mesures ont été prises" afin d’installer un dispositif sécuritaire infaillible. Mais le risque zéro n'existe pas.