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Russie: le réveil de la Sbornaya

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Kiosque360. Dans un an, la Russie accueillera la Coupe du monde et espère briller sur le terrain. Depuis le fiasco de l’Euro 2016, le pays est entré dans une restructuration de la Sbornaya, nom de la sélection nationale, à marche forcée. Les détails.
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Le dernier exploit de l’équipe de la Russie date de l’Euro 2008, quand la sélection russe, menée par Guus Hiddink atteint les demi-finales. Depuis, le pays est entré dans une traversée du désert, indique le quotidien l’Equipe du 22 juin. Après les entraîneurs Dick Advocaat et Fabio Capello, le football du pays de Poutine est entré dans une phase de russification de l’équipe nationale. Pou y arriver, le pays impose un quota de joueurs étrangers dans les clubs dont le but était de favoriser l’éclosion de nouveaux joueurs, plus jeunes et formés au pays, en prévision de la Coupe du monde organisée en 2018.

Mais après l’Euro raté, la Russie, tombée à la 63e place du classement FIFA, a déjà dû «repartir de zéro», selon l’aveu de son ministre des Sports, Vitaly Moutko. «Nous n’avons pas d’équipe. Elle va être constituée sur de nouvelles bases, la priorité étant le désir de jouer pour l’équipe», estimait-il alors. Cette nouvelle orientation stratégique devait engendrer «un changement générationnel», comme constaté par le sélectionneur actuel, Stanislav Cherchesov. Là encore, le renouvellement de l’effectif tarde à s’effectuer, mettant en péril tout le projet. Nommé dans la foulée du fiasco de l’été dernier, Stanislav Cherchesov se veut l’homme providentiel. Avec lui, il n’y a aucun passe-droit, pas même pour ceux qui croyaient pouvoir en disposer pour services rendus à la nation, comme les frères Alexeï et Vassili Berezoutski, poussés vers la sortie.

Pour la Coupe des Confédérations, le technicien de 53 ans n’a conservé que six joueurs présents à l’Euro et peu importe si ça fait des malheureux. L’équipe sélectionnée pour ce tournoi possède ainsi une moyenne d’âge de 28 ans, seuls Alexandre Golovine et Aleksei Miranchuk ayant moins de 23 ans. Condamnée à disputer des matches amicaux, en attendant la Coupe du monde, grand moment, la Russie a inquiété en s’inclinant contre le Costa Rica (3-4), le Qatar (1-2) ou encore la Côte d’Ivoire (0-2).

Mais, tour à tour, elle a accroché la Belgique (3-3), est allée s’imposer en Hongrie (3-0) avant de tenir tête au Chili (1-1). Sa victoire face à la Nouvelle-Zélande (2-0), en ouverture de la Coupe des Confédérations, son unique et réel test avant le Mondial, confirme la montée en puissance de la Sbornaya.

Par Fayçal Ismaili
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