Selon les sources du quotidien Assabah du 14 juin, des manœuvres ont commencé dans les coulisses pour remplacer Fouzi Lekjaâ par le patron de 2M, Salim Cheikh, à la tête de la Fédération royale marocaine de football.
Assabah révèle que le cerveau de ces manœuvres n’est autre que l’ancien ministre de la Jeunesse et des sports, Moncef Belkhayat, qui rameute plusieurs acteurs de la sphère du ballon rond dans le but de renverser Lekjaâ.
L’actuel président de la FRMF ne plairait pas à une aile de l’establishment sportif au Maroc. Pourtant, il demeure l’un des rares présidents à la tête du football marocain à avoir bouleversé l’environnement de ce sport national, multipliant les réformes et ouvrant plusieurs chantiers restés en plan durant des années.
Pour ne citer que ces cas, Lekjaâ a été l’artisan de la refonte des infrastructures sportives du pays. Un challenge qu’il a relevé grâce à une finesse dans la négociation et une implication de tous les départements étatiques concernés.
La conquête des instances africaines de football reste la réussite ultime de Lekjaâ qui a fait du football le pendant de la politique de l’Etat visant à replacer le Maroc au cœur de l’Afrique. De ce fait, le royaume compte comme jamais dans les instances de la CAF.
Enfin, le chantier de réforme du championnat national commence à donner ses fruits puisque les clubs marocains, même de taille moyenne, assurent désormais une présence dans le carré d’or des différentes compétitions continentales.