C’est contre l’Ittihad Tanger qu’il a tenu en échec au match aller que l’Union de Sidi Kacem, club de 2e division, cherchait ce dimanche une qualification surprise aux 8es de finale de la Coupe du trône. Sauf que la fête a été gâchée avant même le commencement de la rencontre.
En effet, d’après les informations rapportées par le quotidien Assabah du mardi 29 août, les supporters de l’Union de Sidi Kacem (USK), venus en grand nombre ce dimanche 27 août pour supporter le club local, ont violemment protesté contre une décision leur interdisant d’accéder aux tribunes du Stade du Colonel El Allam, pour assister à la rencontre retour USK-IRT, comptant pour les 16es de finale de la Coupe du trône.
Prenant à parti les forces de l’ordre, prises sous une pluie de jets de pierres, les protestataires ont été refoulés, après l’arrivée de nouveaux renforts d’agents, vers le centre-ville. Là, les supporters ont tenu un sit-in, pacifique cette fois-ci, pour dénoncer la décision du président du conseil municipal de Sidi Kacem, Mohamed El Hafed, à l’origine de cette interdiction d’accès au stade… qui ne rentre pas dans le cadre de ses prérogatives, précise Assabah.
Ils ont même exigé l’intervention du gouverneur Brahim Abou Zeid pour annuler cette décision illégale, prise dans le cadre d’un «règlement de comptes politiciens»
Selon des sources concordantes, l’édile en question aurait motivé sa décision d’interdiction par le fait que l’une des tribunes du stade du colonel El Allam menaçait de s’effondrer. Or selon des témoignages non moins concordants, la tribune en question était bondée de supporters… proches du président du conseil municipal et de journalistes locaux qui ont suivi la rencontre de bout en bout, sans encombre. Hormis l’élimination de leur USK devant les poulains de Badou Zaki.
Pire, certains membres du Conseil municipal de Sidi Kacem ont dit ignorer l’existence de réparations dans ledit stade. En tout cas, cela n’a pas été programmé dans le budget du Conseil de la ville pour l’année en cours, et ne l’est pas pour celle à venir.