L’ancien coach du Raja de Casablanca, Juan Carlos Garrido a accordé une interview à l’agence de presse espagnole EFE. Lors de cet entretien, l’homme de 49 ans revient sur sa période passée au Maroc, son limogeage et sa relation avec le public des Verts.
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Garrido estime que ce qu’il a accompli avec le club casablancais est impensable en raison de la situation instable qu'a traversé le Raja: “en une saison et demie à la tête de l’équipe, nous avons remporté une Coupe du Trône et une Coupe de la Confédération africaine (son deuxième titre continental, ndlr), ce qui peut être considéré comme un miracle, étant donné l'instabilité du club”.
À son arrivée au Maroc, le Raja était plongé dans une crise sans précédent, marquée par le non-payement des salaires des joueurs, des grèves à répétition et des départs de plusieurs cadres de l’équipe.
L’Espagnol a également parlé de son divorce avec le Raja. “Après quatre jours d’intenses négociations, je devais trouver un accord pour quitter le Raja de manière amicale”, a déclaré l’ancien coach d’Al Ahly et de Villarreal.
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Garrido a eu une pensée pour le public du Raja qu’il qualifie de “merveilleux”. “Avoir le sentiment que le public vous reconnaît dans la rue, vous valorise et vous apprécie, est l'une des choses les plus importantes du football. je n’oublierai jamais ce public’, a-t-il souligné.
Interrogé sur le niveau du football dans le royaume, le natif de Valence estime que “le Maroc a fait un grand bond en avant avec la construction de beaux stades”. Mais selon lui, le grand défi du football marocain est la formation: “le Maroc doit investir dans des écoles de football pour former des enfants de niveaux différents, processus qui a été mis en place en Espagne il y a 30 ou 40 ans et qui maintenant donne ses fruits”.
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Enfin, Garrido s’est exprimé sur son avenir. Avouant avoir reçu “plusieurs offres ces derniers jours”, il préfère prendre quelques jours de repos à Valence avant de trancher.