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Sonarges: les scénarios de la relance

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Kiosque360. Au bord de la faillite en raison d’un endettement endémique, la Société nationale de réalisation et de gestion des stades (Sonarges) fera l’objet d’une opération de sauvetage de la Fédération royale marocaine de football (FRMF). Mais à quel prix ?
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A en croire le quotidien “Al Ahdath Al Maghribia” du 7 juillet, le ministère de la Jeunesse et des sports va mettre la Sonarges sous la tutelle de la FRMF, avec pour mission d’assainir les finances de cette société en faillite. Créée pour accompagner la gestion des grands stades construits au pays, la Sonarges a cumulé un énorme déficit en raison de son modèle économique qui souffre des impayés des clubs. Résultat, la Sonarges cumule des dettes estimées à des dizaines de millions de dirhams.

Selon “Al Ahdath”, deux scénarios se profilent pour sauver cette société. Le premier implique une amputation de la gestion des stades de Marrakech et de Tanger à la Sonarges, et la transférer à la FRMF. La seconde option, plus ambitieuse, consiste à rattacher cette société à la FRMF qui aura comme mission d’en assainir les finances et alléger le nombre du personnel et des salaires. En effet, malgré les investissements consentis, les stades de Tanger, Fès et Marrakech ne réalisent pas de bénéfices et doivent se contenter d’une maigre recette lors des matchs.

Par ailleurs, les clubs de l’Ittihad de Tanger, le Kawkab de Marrakech et le Hassania d’Agadir ont de grandes ardoises auprès de la Sonarges, puisque ces clubs souffrent de plusieurs problèmes financiers. Un modèle économique qui n’est pas viable en raison de l’absence d’autres sources de revenus comme l’organisation des concerts, expositions et les fêtes à l’instar de la gestion des stades dans les pays européens. Déjà en 2011, l’endettement de la Sonarges a poussé son ancien directeur Khalil Benabdellah à jeter l’éponge après la découverte d’une dette abyssale par le conseil de surveillance de la société. En 2011, le déficit de la Sonarges a été estimé à 12 MDH, mais depuis, ce gap n’a cessé de se creuser.

Par Fayçal Ismaili
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