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Symposium de la CAF. Ahmad Ahmad: "Le Maroc sera la plaque tournante de la nouvelle CAF"

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La première table ronde du symposium de la CAF qui se tiendra jusqu'au 19 juillet à Skhirat a été l'occasion pour le président de la CAF, Ahmad Ahmad, de dévoiler sa vision de l'avenir du football sur le continent.
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Une table ronde avec le président de la FIFA et du patron de beIN Sports, est une occasion pour le président de la CAF de dévoiler ses plans d’avenir aux côtés des hommes qui vont y contribuer. Le Malgache Ahmad Ahmad n'a pas tari d’éloge s sur le royaume et ses efforts dans le développement du football, avant de parler d’un avenir radieux pour le football sur le continent noir.

Nous sommes heureux de nous retrouver ici. On remercie le roi Mohammed VI, sans lequel rien de tout cela n’aurait été possible. Maintenant qu’on est tous là, c’est le moment de parler de l’avenir du football sur notre cher continent. Ce symposium sera historique, puisqu’il connaîtra des décisions importantes lors des réunions. Grâce à ses installations, le Maroc sera vraiment la plaque tournante de la CAF ‘nouvelle version’, et on comptera beaucoup sur son expertise, et les connaissances de ses hommes forts”, a déclaré Ahmad Ahmad, lors de son mot d’ouverture.

Dans la foulée, le patron de la CAF a rejoint Nasser Al Khalaïfi et Gianni Infantino autour d’une table ronde qui a connu l’intervention de plusieurs grands noms du football, dont Rachid Taoussi, l’entraîneur de la RS Berkane, présent également à Skhirat.

Lors de son intervention, le technicien marocain a parlé de l’absence des cadres et techniciens africains en Europe. La réponse du président de la CAF était très poignante.

Il y’a une grande différence entre jouer au football, et jouer au ballon. Nous, on veut jouer au football”, a-t-il déclaré sur un ton ironique. Avant d’ajouter: “Quand les techniciens européens viennent nous faire profiter de leur expertise, on se rend compte qu’ils ont des logiciels qu’on ne connaît même pas, et c’est désolant. J’espère qu’on aura bientôt des techniciens assez compétents pour travailler en Europe, et ça commence par la formation”.

Des paroles qui tranchent avec celles de l’ancien président, Issa Hayatou, qui avait le don de divaguer dans ses réponses. 

Par Nassim Elkerf
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