Tout le monde se rejette la patate chaude. Une patate chaude qui n’est autre que la Société nationale de réalisation et de gestion des stades (SONARGES), et dont personne ne veut décidément s’occuper. Ni la Fédération royale marocaine de football (FRMF), ni le ministère de la Jeunesse et des sports, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end (26 et 27 août). Nos confrères rappellent par ailleurs que la SONARGES est d’autant plus indésirables qu’elle croule sous une dette abyssale estimée à pas moins de 50 millions de dirhams.
Et alors que la Fédération royale marocaine de football (FRMF), sous la houlette de son président Fouzi Lekjaa, avait un temps envisagé de prendre en charge la gestion des stades de Marrakech, Agadir et Tanger jusque-là gérés par la SONARGES, voilà que la Fédé semble bloquée par des problématiques légales et financière, rapportent nos confrères arabophones. Mais il semble plus vraisemblable que la FRMF ait décidé de faire machine arrière, après s’être rendu compte du boulet financier qu’elle devra gérer au cas où elle aurait pris les rênes de la société.
Le ministre de la Jeunesse et des sports, Rachid Talbi Alami, a pour sa part déclaré lors d’une allocution au parlement, que son département était sur le point de chercher un moyen de trouver une solution à un problème qui coûte des millions au budget de l’Etat. Le ministre a même fait miroiter une possible dissolution de la société, après avoir également envisagé de la mettre sous tutelle de la FRMF.