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Un Mondial 2030 à trois se précise pour le Maroc

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Kiosque360. Selon la presse espagnole, le roi Mohammed VI aurait ordonné au chef du gouvernement, Saâdeddine El Othmani, de porter la candidature du Maroc pour le Mondial 2030 auprès de la FIFA. L’instance mondiale du football tiendra une réunion cruciale dans 15 jours à Marrakech.
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A en croire le quotidien espagnol AS, le roi Mohammed VI fait toujours de l’organisation du Mondial 2030 une priorité nationale, malgré l’échec de la candidature du royaume dans l’organisation de l’édition de 2026, rapporte Akhbar Al Yaoum du 31 décembre.

Le Maroc défendra une candidature commune à côté de l’Espagne et du Portugal lors de la réunion du Comité exécutif de la FIFA, qui aura lieu à Marrakech entre le 15 et 19 janvier prochain.

AS a révélé également que le roi Mohammed VI a chargé le chef du gouvernement, Saâdeddine El Otmani, de communiquer à la FIFA l’intention du royaume de se porter candidat à l’organisation du Mondial 2030.

Une candidature qui pourrait se faire en association avec l’Espagne et le Portugal. En novembre dernier, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a proposé au Maroc une candidature commune Maroc-Espagne-Portugal pour organiser cette compétition.

Cette candidature est inédite puisqu’elle voit des pays de deux continents différents se porter candidats. Ce qui est, au vu des règlements de la FIFA, une nouveauté. Selon Akhbar Al Yaoum, le président de l’instance mondiale du football, Gianni Infantino, procédera à un changement du règlement de la compétition pour permettre à ces trois pays de candidater de façon réglementaire.

Le Maroc avait déjà songé à se porter candidat avec les voisins du Maghreb, la Tunisie et l’Algérie. Finalement cette piste a été abandonnée en raison de son manque de réalisme.

«Une candidature commune avec l’Espagne et le Portugal augmentera les chances du Maroc d’organiser la compétition. Ces deux pays sont dotés de bonnes infrastructures sportives, ce qui épargnera au Maroc de lourds investissements», a déclaré le chercheur en politiques sportives, Moncef El Yazghi, au quotidien arabophone.

Par Ismail El Fassi
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