Une Marocaine dans le Ronaldo gate?

Karima El Mahroug n'est pas une inconnue du grand public. En 2010, elle a défrayé la chronique pour avoir eu des relations sexuelles avec Silvio Berlusconi, le premier ministre italien de l’époque, dans le cadre des soirées "Bunga Bunga", à l'origine d'un scandale politique en Italie, le Rubygate.

Aujourd’hui, le nom de la native de Fkih Bensalah revient à la lumière du jour.  À en croire le tabloïd anglais The Sun, ce sont les avocats de Kathryn Mayorga qui seraient derrière ce remue-ménage. Les représentants de l'Américaine qui accuse Cristiano Ronaldo de l’avoir violée en 2009, mettent tout en œuvre pour déstabiliser la star portugaise et casser son image.

Interrogé par un juge italien, la danseuse marocaine, mineure au moment des faits supposés, aurait alors déclaré que la vedette avait passé la nuit du 29 décembre 2009 avec elle dans un hôtel à Milan, avant de lui laisser 4000 dollars en cash, puis de quitter la chambre au petit matin. Cristiano Ronaldo avait fermement démenti: "Je n’étais même pas à Milan le 29 décembre 2009. Ce sont des choses simples à prouver, j’étais à Madrid et je me suis entraîné normalement" avait confié Ronaldo.

Les allégations du Sun et les manoeuvres du clan Mayorga sont à prendre avec des pincettes. Il est évident que Ronaldo est devenu une cible et la chasse est ouverte. Si une éventuelle relation sexuelle entre Ruby et CR7 n'a aucun lien apparent avec l'accusation de viol, elle participe d'une stratégie qui vise à démontrer que le joueur de la Juventus à été, à une époque de sa vie, un prédateur à la vie dissolue. Le virage pris par l'affaire Ronaldo-Mayorga, en plein scandale #metoo aux États-Unis, ne laisse présager rien de bon pour la star et son image, qui est aujourd'hui désastreuse.