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Vahid Halilhodzic, roi des punchlines

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Les déclarations hors normes, Vahid Halilhodzic connaît. À l'image de ses propos sur les Botolistes, le sélectionneur national exerce l'art de la punchline depuis quelques années déjà. Morceaux choisis.
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"Quand vous comparez Hakimi à ces joueurs (Locaux, ndlr), vous avez l'impression que le premier joue au foot et que les autres pratiquent un autre sport." Cette phrase prononcée par le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, hier en conférence de presse a suscité une vive polémique. Mais le technicien franco-bosnien n’en est pas à son coup d’essai en termes de sorties fracassantes. Voici les 8 punchlines les plus mémorables de Coach Vahid.

Septembre 2019: pour sa première conférence avant le match amical Maroc-Burkina Faso, Vahid a fait très fort: "on va effacer certaines choses. La chicha, la PlayStation, je vais interdire tout ça."

Avril 2019: Le technicien critique le Paris Saint-Germain après sa défaite contre Manchester United en 8es de finale de la Ligue des Champions (victoire 0-2 en Angleterre, défaite 1-3 en France): "tu as agi comme un petit, donc tu as le résultat d'un petit".

Octobre 2018: Vahid Halilhodzic décrit sa première causerie à la Jonelière, centre d'entraînement du FC Nantes: "c’était assez impressionnant. Ils m'ont regardé avec des yeux grands comme ça, comme s’ils regardaient une belle fille. Brigitte Bardot... à l'époque hein (rires)".

Novembre 2018: il critique, sans pitié, l’émission Team Duga de RMC: "Team Duga ? Vous savez, cette émission que j’appelle 'pastis-cacahuètes' est là pour critiquer. Quand vous critiquez Didier Deschamps, qui est champion du monde…".

Mai 2018: sur les ondes de Radio Sarajevo, Vahid Halilhodic revient sur ce fameux 30 juin 2014 lorsque l’Algérie a failli faire tomber l’Allemagne, future championne du monde, en 8es de finale du Mondial brésilien: "les Brésiliens qui aiment le football nous ont applaudis, et les Allemands ont été hués".

Juillet 2016: Vahid n'hésite pas à recadrer ses joueurs quand ils fanfaronnent, comme en témoigne cette anecdote survenue en Côte d’Ivoire (il a été sélectionneur entre 2008 et 2010): "en Côte d’Ivoire, j’avais quelques joueurs titulaires depuis leur première sélection à 17 ans, et qui l’étaient encore à 36 ans. L’un d’entre eux me parlait de statut. Moi, je disais: "ta statue, je l’ai pas vue dans la rue, où elle est, elle est en marbre?" Il m’a regardé: "quelle statue?" Je disais: "c’est ton équipe?". De temps en temps, il faut savoir dire stop. Quand je vois qu’un joueur peut détruire le groupe, il est averti ou il est écarté immédiatement, c’est toujours le groupe qui prime".

Mai 2014: Halilhodzic décrit son caractère et répond aux moult critiques auxquelles il fait face: "je sais que je suis un bon entraîneur que certains n’aiment pas parce qu’ils pensent que j’ai du caractère. Bien sûr que j’en ai. À un moment donné j’ai essayé de changer mon image de guignol, mais je me dis que c’est impossible. Tu ne peux pas faire l’unanimité partout, surtout Vahid. Surtout Vahid".

Septembre 2004: c’est probablement sa déclaration la plus connue. Vahid Halilhodzic, alors entraîneur du PSG, peste contre le transfert de Fabrice Fiorèse, alors vice-capitaine des Parisiens, à l'OM: "en rentrant chez moi, je vous le dis franchement, j’ai vomi".

Par Salwa Hosni
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